• Je tenais aujourd'hui à souhaiter la fête d'un homme! L'idole de mon enfance, de mon adolescence, l'idole de ma vie!

    Et quel homme!

    Malheureusement, je ne pourrais jamais lui serrer la main et lui dire:

    BONNE FETE MON CHER LOUIS!

    Quel honneur s'aurait été!

    Et non, il aurait fallut, que je vécusse, quelques siècles plutôt, quatre exactement. Et oui, malheureusement, je ne pourrais jamais entendre ces divins mots: "l'Etat c'est moi!", je ne pourrais jamais danser , en robe, un loup sur le nez, lors des grands bals organisés par ce cher et tendre, à Versailles.

    Pauvre de moi! Enfant de l'internet génération! J'aurais au moins pu attendre encore quelques siècles, pour faire mon apparition sur cette terre, lorsqu'on aura inventé la machine à remonter le temps! Mais non, je suis là, en ce XXIème siècle! Y a t-il une raison cachée? Qui sait?

    Bon je tiens donc à souhaiter une BONNE FETE à ce cher LOUIS XIV !!!

     

                                                     

    Peut-être danse t-il, en ce moment, sur les nuages de l'au-déla, en son honneur!!

    Bon n'oublions pas les autres Louis:

    Louis de Funès


    Louis Aragon



    Louis Lumière


    Louis Armstrong



    Louis Bertignac


    Et tous les Louis anonymes de cet chère terre!


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  • Te souviens-tu chère Marie, de ce magnifique, spectaculaire, magistral exposé, que nous avons fait et présenté! Quelle présentation dire-je!! Et puis quelle note au final!! D'ailleurs on ne sait toujours pas vraiment! La balance de Mme Frachiolle...penchait et ne voulait pas se prononcer.

    Quand on pense, que cet exposé était partit pour être des plus chaotiques! Le genre d'exposé où vous vous levez tôt le matin, direction la BU, mais où vous faîtes tous sauf travailler car les idées ne viennent pas!

    Mais je crois que c'est notre spécialité à Marie et à Moi! Quelques souvenirs d'un certain exposé sur ce cher Louis (Aragon Ndlr (comme ça fait pro ce "ndlr" lol), me reviennent en tête!

    Mais nous avons une technique infaillible! Vous voulez la connaître? Et bien prenez deux ordinateurs, deux micros et un petit logiciel du nom de Skype, puis msn en option. Et là, avec un peu de concentration, vous être opérationnels pour donner naissance à un magnifique exposé!

    Je dois vous le dire: je crois bien que c'est l'exposé du futur: l'exposé I-tech!

    Bon passons au chose sèrieuse et à une partie du contenu de ce cher exposé!

    Je dis bien une partie, parce que ce serait trop lourd et fort peu interessant de vous y présenter la totalité. Mais je vais vous évoquer mon coup de coeur pour une pub! Que certains ont déja vu!! (D'ailleurs, je pense que tous les curieux l'auront déja vu puisqu'elle est présenté en début d'article.)

    Donc c'est la pub Daucy! Non pas celle "Daucy, Daucy, Daucy, Daucy, si c'est Daucy j'y vais aussi" qui a connu des reprises du genre "Darcy, Darcy...", mais la toute dernière au slogan sensuel "Daucy cultive la vie". Cette pub est ultra sensuelle!! lol Enfin, c'est mon pure avis subjectif de la chose!

    Si vous vous penchiez un peu sur la façon dont est faîtes cette pub! Tout est calculé, enfin selon my and Mary's analyse.

    Vous en voulez un petit aperçu? Je vais le mettre même si je ne suis pas sûre, que cela interesse quiconque! Mais, je n'ai rien d'autre a faire de mieux, donc... puis un blog s'est pas fait forcement pour interesser le peuple!

    Tout d'abord, on voit se dégager un énoncé à la construction particulière. Une construction, à l'image des rimes annexée, qui est faîte de "mots annexés": chaque mot de la phrase précédente est repris dans la phrase suivante.
    Chaque image associé à l'énnoncé prend une signification particulière:

    - "temps" relève une certaine ambiguïté: celle du temps météorologique, du temps qui passe, du temps de la vie (image avec le mouvement des nuages.

    - "travail de la terre", illustrée par la série d'images en noir et blanc. Ce qui montre qu'on est à un autre époque. Que c'est l'image d'un souvenir, renforcé par le fait que ce soit un paysan, qui cultive la terre par des moyens anciens.

    - On voit le temps, toujours, qui avance. Le temps de la vie, le temps qui change les époques aussi. On passe à une travail en famille à un travail beaucoup plus solitaire (réapparition de la couleur pour montrer le temps présent). Cette évolution apparait grâce, aussi, au petit garçon qu'on a l'impression de voir, grandis et adulte. Donc ambiguïté du mot "culture": culture de la terre ou changement culturel.

    - "Culture du vrai": les mains et les graines! Symbole de la fertilité et donc de la vie. Suivi et renforcé par l'image des jets d'eau, qui tournent. Nouveau symbole: l'eau!

    - Petit à petit, le légume, qui a poussé passe d'un environnement naturel à celui de l'homme. Après que l'homme a aidé la nature à vivre et grandir, la nature aide l'homme à vivre et grandir aussi.

    - Enfin, "d'Aucy cultive la vie": Même image, que celle du départ, mais les conditions ne sont plus les mêmes. On est passé de l'image de l'aube à celui du coucher du soleil: construction en cycle de la publicité.

    Toute la sensualité vient des voix et de la musique. L'alternace de la voix de la femme et de l'homme crée une certaine harmonie. Puis toutes les assonances et alitérations prennent une place importante aux oreilles du spectateur, qui sera poussé consciemment et surtout inconsciement à acheter ou du moins à s'interesser au produit.

    Pour ceux, qui aurait un peu de mal avec la vidéo: faut cliquer dessus pour la démarrer et l'arrêter. Mais un conseil attendez un moment qu'elle se charge sinon, elle sera toute coupée.


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  • J'ai lu cet article dans Glamour et franchement ça m'a touché! Je vous conseille de le lire, ça fait vraiment réfléchir.

     
    Je traversais une salle pèriode. En apparence, tout allait bien. J'avais 25 ans, un très bon poste dans une maison de disques et une flopée d'amis qui m'entouraient. Mais je me noyais dans le boulot et la fête parce que ma copine m'avait quitté sept mois plus tôt et que je n'arrivais pas à m'en remettre. Mes parents m'ont poussé à prendre des vacances. Je suis partit seul chez ma tante, dans le sud de la France, espèrant que l'air de la mer me ferait du bien. C'était le plein hiver, mais il faisait beau. A la fin, d'un dejeuné très agréable, j'ai demandé à ma tante sa voiture pour aller voir des amis au bar du port. Elle me l'a prêtée sans hésiter. J'avais mon permis depuis sept ans, jamais d'accident majeur et, si je suis un peu tête en l'air, je roule toujours hyper lentement. La journée s'est écoulé, sans que je me rendre vraiment compte que j'avais descendu pas mal de bières, et j'ai repris le colant pour rentrer. J'étais presque arrivé à la maison. J'ai voulu changer de station de radio et je me suis concentré sur le poste. Quelques secondes plus seulement. Mais voilà, quelques secondes c'est assez pour changer de voie sur une nationale. J'ai senti un choc violent qui m'a propulsé vers le pare-brise. Et puis, plus rien. Quand j'ai repris mes esprits, j'étais dans un camion de pompiers. Je m'étais évanoui un bon moment. Ils ont même découpé la voiture autour de moi sans que je reprenne conscience. Au départ, encore un peu dans les vapes, la première idée qui m'a traversé l'esprit, c'est que j'allais me faire engueuler par ma tante à cause de la voiture. Et puis, lentement, je me suis mis à réaliser. Le pompier en face de moi était tout couvert de sang. Or, je n'avais aucune blessure ouverte, juste une douleur au niveau du torse à cause de la ceinture de sécurité. J'ai commencé à me faire un mauvais film. Je leur ai demandé dans quoi j'avais tapé. Des bléssés? Personne ne m'a répondu directement. On ramenait tout à moi, comment je me sentais, si j'avais mal quelque part. J'avais un mauvais préssentiment. A l'hôpital, une jeune infirmière est entré dans ma chambre. On a un peu discuté. Du coup, je lui ai posé la question. Elle m'a répondu directement mais sans me juger: "Manu, tu as fait une chose grave. Tu as tué quelqu'un." Je pensais m'être préparé au pire, mais on n'est jamais prêt à entendre ce genre de chose. J'étais complètement sonné. Tant que je n'avais pas de détails sur la victime, son sexe, son âge, je n'arrivais pas à l'accepter pour de bon. Je repoussais l'idée pour être plus exact. Très égoïstement, c'est d'abord à mon avenir que j'ai pensé. Je voyais des mots comme "procès", "jugement" danser dans ma tête. L'avenir était subitement devenu noir. Deux flics sont arrivés juste après. Ils m'ont fait une prise de sang. L'un des mecs a ricané: "Et bien! Vous étiez bien plein!" 2,8 grammes dans le sang. Je n'avais pas du tout fait gaffe dans l'état dans lequel j'étais en reprennant le volant. C'est ça, le truc terrible. C'est qu'avant de traverser ce genre d'épreuve, tu ne fais jamais assez attention à ces histoire-là.

    J'ai passé la nuit à pleurer sans dire un mot, à moitié shooté aux calmants. L'infirmière est restée près de moi tout le temps. A un moment, je me souviens qu'elle m'a pris dans ses bras. J'aurais tellement voulu que mes parents soient là! Le matin, ma porte s'est ouverte et j'ai pris la justice de pleins fouet. On m'a passé les menottes et ont m'a jeté en taule. "Pure précaution", m'a précisé un juge. On m'enfermait pour éviter qu'un proche de la victime ne décide de rendre justice tout seul. C'est là que j'ai appris que cette victime était une femme et qu'elle était enceinte. A partir de ce moment là, je ne pouvais plus penser à rien, complètement déphasé, je suis devenu simple spectateur des évènements. J'ai regardé les flics m'enfermer pour de bon. C'était un peu comme à l'armée. On m'a filé mon barda, une couverture, un drap, un rouleau de PQ. Je partageais ma cellule avec deux militaires, arrêtés pour trafic de haschich sur leur base.

    Dans notre cellule, on se parlait peu. Le télé, allumée en permanence, nous abrutissait. Une sortie de trente minute tous les deux jours et une douche tous les trois jours. Point final. J'avais le temps de réfléchir à ce que j'avais fait. Même si je voulais fuir ce souvenir qui me torturait et me concentrer uniquement sur les conséquences que je devais assumer. Ce que j'attendais, c'était les visites: celle de ma tante au début qui me donnait des nouvelles de l'extèrieur, mais surtout celle de mes parents. J'étais comme un môme de cinq ans, j'avais un besoin vital de les voir, quitte à ce qu'ils me traitent de tous les noms. Quant, au bout de trois semaines, on m'a enfin appelé au parloir et que j'ai vu ma mère de l'autre côté de la vitre, je me suis mis à pleurer. Elle n'avait rien a faire dans cet endroit, parmi tous ces gens. Mon père et mon frère étaient là aussi. C'était bon de se retrouver tous les quatre. Ils ne m'ont fait aucun reproche, conscient que la situation devait déja être assez pénible. Le détail qui m'a fendu le coeur, c'est quand j'ai appris que ma mère m'avait apporté un gateau et des BD. Il va s'en dire qu'ils ont été confisqués. Le temps a continué sa course sans que personne ne puisse me dire exactement ce qui allait m'arriver. J'ai passé Noël et le jour de l'an derrière les barreaux. J'avais encore peine à croire à ce qui s'était passé.

    Au bout de deux mois, un maton est entré dans ma cellule. Il m'a dit que j'avais un quart d'heure pour faire mon paquetage. Mes deux cocéllulaire m'ont aidé à rassembler mes affaires. Ils m'ont ensuite donné des lettres à remettre à leurs proches, un pendentif porte-bohneur pour une petite amie inquiète. On était tous un peu émus sans vraiment savoir le formuler. Quand j'ai mis un pied dehors, j'ai trouvé que l'air frais n'avait plus le même goût. Ma tante est venur me chercher. Le simple fait de voir un vrai lit, un canapé, j'étais heureux. Ensuite, j'a réintegré Paris. Ma mère avait prevenu mon employeur et mes deux meilleurs potes. Pour tous les autres, j'avais pris des vacances prolongés. Je preférais garder le secret pour moi. J'ai repris ma vie d'avant, l'alcool en mois, en attendant mon procès. Je devais pointer chez le juge une fois par mois et passer chez le psy de mon choix une fois par semaine. Mais la thérapie, quand ce n'est pas vous qui décidé de l'entreprendre et qu'on vous l'impose, ça ne sert pas à grand chose. A l'époque, je pensais pouvoir m'en sortir seul et je ne croyais pas une seconde que le fait de m'allonger me serait d'une quelconque utilité. J'ai trouvé un docteur qui avait envie de parler à ma place, de raconter ses dernières vacances, ses problèmes mêmes. Parfait. Pendant ce temps-là, je pouvais me taire. Cette pèriode d'attente a duré un an. Juste avant le procès, mon avocat m'a prévenu que je risquais jusqu'à trois ans ferme. Malgré cela, j'étais préssé que le jugement soit rendu pour purger ma peine et clore le pire chapitre de ma vie.

    Je savait qu'il serait dans la salle. Au procès, j'ai vu pour la première fois le "conjoint de la victime", comme le désigne le langage technique. Je n'avais pas voulu en savoir plus sur cette femme que j'avais tuée. En revanche, j'avais écrit des centaines de lettres, en prison et après, à cet homme à qui j'avais tout pris. Des lettres où, je lui demandais juste pardon. Je voulais qu'il sache à quel point ma vie aussi en serait changée à jamais. Mais les mots paraissaient toujours trop faibles et je n'en ai jamais postées aucune. Au procès, nos yeux se sont croisés une seule fois. J'avais du mal à assumer son regard. Le procureur général est monté à la barre, il m'a montré du doigt et puis il s'est déchaîné. A la fin, le juge m'a demandé si je voulais ajouter un mot. J'ai juste expliqué qu'à mes yeux, mon crime était impardonnable, que j'en porterai toujours les conséquences et que, quelle que soit la peine requise par la justice, elle serait infime par rapport au désastre que j'ai pu causé. La sentence est tombée: un an en semi-liberté. J'irais donc travailler la journée, mais je devrais être dans l'enceinte de la prison dès mon boulot fini. A la sortie du tribunal, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai vu le mari de loin, je me suis approché et je lui ai tendu une main tremblante. Une main qu'il a serré. Je ne sais rien de cet homme, mais je n'oublierai jamais ce geste héroïque. Beaucoup n'auraient pas pu serrer la main du mec qu'ils rêvent de tuer. A son expression, j'ai cru comprendre qu'il me disait: "Essaie quand même de vivre, malgré tout ça."

    Je n'ai purgé que trois mois au total. Ensuite, j'ai été relâché pour bonne conduite. Ce jour-là, j'ai cru que j'avais enfin tourné la page. Pure naïveté. C'est à ce moment que tout a vraiment commencé. La culpabilité qui vous envahit par vagues. Les cauchemards qui font de vos nuits un calvaire. Je me disais sans arrêt: "Que je sois mort ou vivant, ça n'a plus grande importance." Et à chaque fois qu'il m'arrivait quelque chose de bien, je me répétais que je n'avais pas le droit d'être heureux. Pendant sept ans, je n'ai parlé à personne de cela. J'avais en tête une idée idiote: je devais m'en sortir seul comme je l'avais toujours fait. Depuis peu, j'ai enfin compris que j'avais tort. J'ai commencé une thérapie et je sens que la parole d'un autre peut m'aider. Je me relève timidement et essaie de faire avec ce qui s'est passé. Il n'est pas question d'effacer ces souvenirs bien sûr. Je voudrais juste trouver un moyen de vivre avec.


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  • B. A. R. B.

    Et bien, détrompez-vous mes chers amis, rien n'est moins barbant, que ce que j'ai pu vivre durant ces quinze derniers jours.

    Quatre concerts pour découvrir et redécouvrir un Bénabar, un Jean-Louis Aubert, un Raphael et un Louis Bertignac.
    Quatre concerts pour vivre et revivre des émotions fortes.

    Certains m'ont plus impressionner que d'autres, mais les sensations étaient toujours au rendez-vous.

    Raphael - 26 juillet 2006 - Ile du Gaou (Six-Fours) - Temps ensoleillé - 38°C

    Les corps dégoulinaient, suaient sous ce soleil de plombs, dans cette atmopshère de secheresse. Les coups de soleil, apparaissaient sur les visages les plus fragiles.
    Mais concert, qui s'annonçait sous les meilleures hospices, surtout à l'écoute des balances avec Libre Service et Cela nous aurait suffit.
    Première partie: Makali
    Très bon petit groupe de scène, qui décroche pas mal d'applaudissements. J'ai bien aimé leur musique. Puis coup de coeur pour le bassiste. La basse fait toujours son effet: on n'y peut rien.
    Puis arrivée de cher Raphael, guitare éléctrique en main, sur Funambule. C'est vraiment le moment, qui me fout la chair de poule, à chaque fois: c'est puissant! Pas de paroles, juste de la musique.
    Set-list habituelle, mais qui procure toujours autant de plaisir, même si j'aimerai des petites nouveautés, qui ferait de chaque concert un moment unique.
    Caravane: toujours aussi belle, Petite Annonce: toujours aussi bien interpretée...

    Le mot de la fin: Très bon concert, je ne me lasserai pas de voir Raphael, mais je pense qu'il est fait pour les petites salles et non les grandes scènes, comme celle-là, parce que l'intimité de ses chansons se ressent beaucoup moins.

     


    Benabar - 28 juillet 2006 - Ile du Gaou (Six-Fours) - Temps nuageux - 30°C

    Un nouveau public se dessinait aux barrières, ce n'était plus des filles en pagailles, qui au mieux avait ramené leur copain, mais c'était des gens de tout âge, de tout sexe: des gens d'horizons différents. Plus de "Alala Raphael: il est trop beau": ouf!!
    Premières parties: Etienne&Moi et Davy Sicard
    J'ai bien aimé Etienne&Moi, même si, apparement le public n'était pas dans le même état d'esprit, que moi. Dommage, qu'ils ne se soient pas plutôt exprimés: les gens auraient sans doute prêté beaucoup plus d'attention.
    Par contre Davy Sicard, je crois, qu'il a fait l'unanimité. Pourtant, quand je l'ai vu arrivé avec son Djembé, je ne pensais pas qu'il mettrait autant le feu sur l'île! Il a un charisme impressionant sur scène; il fait participer le public à coup de chant créole et de vague sonore. J'aurais eu à le voir pendant une heure et demi, que ça ne m'aurait pas derangé.
    Faut aussi, que je salue le numero de cirque de diabolo puis de yoyo d'un jeune asiatique, dont je ne me souviens plus du nom! Mais c'était impressionant!
    Ensuite, ce fut la grande surprise de l'été, même si je m'y attendais un peu! Si vous lisez quelque part "Benabar c'est inécoutable, mais géantissime en concert": Croyez-y, même si je ne suis pas d'accord avec la première partie de la phrase.
    Il est vraiment impressionant sur scène: un chef d'orchestre chanteur, avec un soupçon d'humoriste. Vous voyez un peu le genre? Je ne suis pas sure que vous me comprendrez, tant que vous ne l'avez pas vu de vos propres yeux. C'est un phénomère à lui tout seul! En deux temps trois mouvements: il vous fait passé du sourire étendu de part et d'autre des oreilles, aux frissons. Ce qu'il dit est tellement vrai et dit avec tellement de justesse qu'on est obligé d'en sourire ou d'en pleurer (même si je n'ai pas eu ma larme ce soir là).

    Le mot de la fin: N'hésitez pas une seconde à aller le voir, vous ne serez vraiment mais vraiment pas déçu!

     



    Jean-Louis Aubert - 03 août 2006 - Le Lavandou - Temps venteux - 30°C/20°C

    Seule, c'est triste à dire, mais personne ne voulu m'accompagner en cet après-midi. Mais, je n'allais pas me laisser abattre par la solitude. De toute façon c'était impossible: plus de deux heures sans parler: je ne sais pas si je connais. Puis au long des concerts, dans une même region on revoit des têtes, qu'on connait.
    L'attente fut longue dans les derniers moments, car ambiance tendue. Pourtant elle avait bien commencé. A l'image de Raphael, on a eu droit à l'écoute de balances inédites, comme One de U2: il devrait l'a chanter parce qu'elle rend vraiment bien. Mais l'atmosphère fut tendue: la peur d'un concert annulé au dernier moment, car 21h30: début annoncé du concert et 21h20, public toujours dehors à attendre qu'on ouvre les barrières.
    Mais ce ne fut, qu'une frayeur, car Jean-Louis arriva cheveux au vent, sur Parle-moi. Quand on dit, qu'un chanteur est dans le vent, c'est que soit il est super à la mode, soit il est, à la manière de Jean-Pierre François, face à un ventilateur. Mais là, ce fut du 100% naturel, du 100% mistral.
    C'était vraiment bien de pouvoir le voir, dans un endroit plus petit, que le Zenith. C'est vraiment pas la même chose, une grande salle et une petite: c'est pas du tout le même rapport au public, et le public n'est d'ailleurs pas pareil selon la taille de la salle! C'est pour ça, que c'est bien de varier les plaisirs. Réentendre du Téléphone, franchement je ne m'en lasse pas: c'est vraiment un des seuls groupes mythiques en France. Téléphone: on a écouté, on écoute, et on écoutera. C'est universel.

    Le mot de la fin: Y a t-il vraiment un mot de fin à mettre ici? Non j'ai déja tout dis!

     

    Louis Bertignac - 08 août 2006 - Bandol - Temps nuageux - 26°C

    Toujours seule, desespérement seule. Certaines ont preferé allez voir Mick Jagger and co à Nice. Et ce jour là, j'aurais vraiment aimé avoir mesdames Claudine et Cathy à mes côtés, pour pas avoir l'air trop bête, quand un souvenirs me passait par la tête: car le souvenirs montait vite aux lèvres! Et rire seule, c'est terriblement frustrant. Mais bon, heureusement il y eu sms et mms, pour rattraper un peu le coup.

    Ce concert m'a appris aussi, que le monde est terriblement petit. Quelqu'un qui a pratiquement fait tous les mêmes concerts que soit: c'est vraiment bizarre. Mais au moins, à papoter, le temps est passé assez vite. Temps, qui est passé aussi vite grâce, premièrement à un petit bavardage avec les vigiles, et deuxièmement grâce aux balances. Cela change un peu, et d'ailleurs les artistes ne sont pas du tout les mêmes, que sur scène: beaucoup plus reservés.

    Le concert à enfin commencé à la tombée de la nuit. Y avait vraiment du monde: je m'attendais pas à autant de monde. Y avait des gens de partout, le port de Bandol s'est transformé en marée humaine. Faut dire, qu'un concert comme cela, c'est a voir. Du rock'n roll pendant plus de deux heures: Wahooo!! Que du bonheur d'entendre et réentendre Les Beatles, Les Stones, Led Zepplin...!! Je m'en lasse décidement pas!

    Le mot de la fin: On a vraiment eu le droit à un moment musical énorme! C'était pas un concert où tout est prévu à l'avance, il a pris une allure de totale impro: un vrai concert!!! Le public était conquis, il en redemandait et pourtant, je ne suis pas sure, que c'était gagné d'avance. En plus, Louis Bertignac est vachement accessible, il est vachement à l'écoute de son public, et ça: ça fait énormement!

     

     

    Je voudrais saluer ceux, qui sont souvent oubliés, mais que j'ai appris de plus en plus à aimer, grâce à Clo, faut dire! Ce sont les musiciens. Ils étaient tous génialissimes, chacun dans leurs genres, chacun avec leur instrument. Je tiens surtout à citer Oli le Baron, Richard Kolinka, Thomas Semence, Alain Verderosa, Cyril Denis, Hervé Koster, Mathieu Rabate et tous les autres avec un petit coup de coeur pour l'ensemble des musiciens de Benabar, lorsqu'ils entament leurs petites danses. Sans eux le concert ne serait vraiment pas le même. Un chanteur seul sur scène: ça n'a aucun intérêt! La musique en concert, c'est avec des instruments et non une bande sonore, trafiquées, arrangées...

     

    Les quelques autres photos:

    Raphael

    Jean-Louis Aubert

    Louis Bertignac


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  •                        

    Une nouvelle fois, le temps me hante. Ce temps, qui passe et qui nous laisse même pas le temps de nous retourner et est sans cesse là pour nous rappeler les bon moments ou les plus tristes, que nous avons vécus.

    Me dire que cela fait déja un an. Un an, c'est long, et pourtant j'ai l'impression, que c'était hier.

    J'ai l'impression que c'était hier, que faisant mes bagages, j'entendais à la radio, qu'il y avait eu des attentas dans le centre de Londres.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je me retrouvais, seule, dans les rues de Londres, avec mes bagages, parmi les rabbins, à chercher un taxi, ces fameux taxis londonniens.

    J'ai l'impression que c'était hier, que j'arrivais extenuée, dans le hall de l'école pour mes premières heures d'anglais.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je rencontrais des gens super, des quatre coins du monde.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je mangeais ses infames fish&chips devant un minable soap opera anglais.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je foulais ces rues londoniennes, ces places, ces marchés, ces parcs.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je montais dans ces bus à impérial, que j'harpentais ce tube.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je prenais une cuite, dans une petite virée entre amis.

    J'ai l'impression que c'était hier, que je dévalais les pentes de Pimrose Hill, à la façon "Laura Ingalls".

    J'ai l'impression que c'était hier, que je marchais sur Abbey Road, sur les traces de John, Paul, Georges et Ringo.

    J'ai l'impression que c'était hier, que j'étais à Londres.

    C'est dur les souvenirs. C'est trop d'émotions.

     

     

     


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