• Une soirée chicha sans chouchou n'est pas vraiment un soirée chicha made in laine et made in clodine: c'est nul ça marche pas avec toi le jeu de mot ma chère Charlotte! (pour ceux, qui sont entrain de se gratter la têten les yeux fixés sur l'écran, je vais vous aider: moi c'est Madelaine!! J'en dirais pas plus!!)

    Pas de chouchous, pas de Rouge Baiser et donc pas de Lambert ("Oh Lambert, bert, bert"), donc pas de table basse, et pas de téléphone qui sonne...n'est pas ma chère Clo!

    Enfin, une bonne petite soirée, après une bonne petite journée! Faut dire, que la journée avait été rempli en émotions fortes, je devrais même dire, en émotions lourdes! La faute a qui, la faute à Clo! Qui est allé mettre 200 gr de beurre dans le Quatre quart, au lieu des 180 gr, préconisé par Maïté! Deja Maïté, il fallait se méfier, mais là c'était la poufitude garantie!
    Il était très bon notre gâteau, mais...quand on en mange trop, c'est trop!! Et j'ai pu libérer, de mon courage supra-héroïque, bravant les non-dits, les émotions, qui nous pesaient! "Alala, il me reste sur l'estomac ce gateau...!!" Quel soulagement, ce ne fut pas du côté de Claudine et Marie (c'est pas drôle, t'as pas de "joli" surnom Marie)! Marie a surement dû éliminer cet écoeurement plus vite...non non...c'est pas ce que vous pensez...elle a juste fait mumuse avec les poules tout l'après-midi!

    Je veux une autre soirée chicha, chouchous ou pas, avec vous, avant mon départ pour le grand nord, avec thé!! Pour les toulonnais...allez à la Petite Feuille c'est vraiment bien!!


     


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  • "Ne craigniez pas d'atteindre la perfection, vous n'y arriverez jamais" Salvador Dali

    Il a bien raison ce cher Salvador, à quoi bon rechercher la perfection, puisque c'est inacessible et que ça vous mène souvent à faire des bêtises, à l'image de ma chère personne.

    C'est en parcourant ce cher blog, fait de mes chères petites mains, et de ma chère petite tête, que j'ai payé cher ma bêtise. Je suis écorchée jusqu'à la chair depuis ce terrible accident. Alors que j'étais assise sur ma chaire (non pas "chaise", je vous vois venir avec vos gros sabots), devant mon ordinateur, me voilà décidée à remettre un peu d'ordre et améliorer le contenu, mais ce fut une erreur fatale!

    Fatalité, maîtresse de nos destins
    Fatalité, quand tu croises nos chemins

    J'ai perdu des minutes, des heures, des jours, des années de travail! Bon, j'avoue, que l'hyperbole est un superbe moyen de s'auto-rassurer, ou plutôt de se réconforter, inconsciemment! Alala c'est l'instinct littéraire, qui ressort, l'instinct hugolien, Chateaubriandien, Musseien et Lamartinien...

    Reprenons...

    Donc avec cette mauvaise manipulation, j'ai perdu deux magnifiques, superbes, extraordinaires articles (voilà que je recommence; Hyperbole quand tu nous tiens) sur deux chanteurs, que j'admire: Ce cher Raphael et ce cher Serge.

    Accablée par cette perte, je me vois contrainte au deuil. Faisant effet d'épitaphe, je vous laisse ces quelques lignes, ces quelques vers...


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  • Vous savez ce que c'est de passer un après-midi photos, c'est comme un safari-photos, sauf que c'est un nouveau concept déposé depuis peu par la société de production Patagat, qui consiste à passer un après-midi entre copains et se prendre en photos sous toutes les formes possibles, sous tous les angles.

    Ce concept est né, un jour ensoleillé du mois de juillet 2005, au bord d'une piscine, et a fait son petit bonhomme de chemin, juqu'au à cette année 2006.

    L'avantage de ce concept est qu'il est possible d'organiser un après-midi photos, seul. Il vous suffit de vous munir d'un appareil-photo numérique, relativement perfectionné et surtout muni de la fonction "retardateur" et de la fonction "rafale". C'est très important. Choisissez un lieu adéquat, ayant un cadre relativement agréable, et surtout qui vous inspire. L'inspiration est la chose la plus importante! Comment faire des fotos par centaines si aucune inspiration vous hante, vous habite.

    Voilà, comment nous avons, Patricia et moi, crée cette distraction d'un après-midi. Il nous a pas fallu longtemps pour l'expérimenter,avec l'aide de Raphaelle, l'année dernière, et nous avons pu en profiter pleinement cette année.

    Je ne vous mettrais pas toutes les photos, car avec 298 photos, je crois que vous en auriez très vite marre. Et oui 298, c'est énorme! Mais...Que voulez-vous? Une fois l'appareil mis en marche, on ne le contrôle plus. Mais je vais vous faire part de nos quelques aventures piscinales et non-piscinales.

    Entre sourires, rires, et même grimaces, que je n'oserai vous montrer ici, on s'amuse bien. Mais ce n'est rien, nous avons fait beaucoup plus fous et bien plus drôles, que de simples poses.

    Nous nous sommes tout d'abord baignées, joyeusement, dans cette eau, azure, délicieuse et agréable. Mais heureusement qu'une photo s'est instantanée, parce que faire l'étoile de mer: c'est pas très naturelle comme pose, surtout quand petit à petit on coule, et qu'il n'y a plus que la tête, qui sort de l'eau. Enfin, Patricia avait une technique, qu'elle ne voulu pas partager.



    Mais une petite baignade nous ennuya vite. Le barbotage c'est pas ce qu'il y a de meilleure pour les photos, niveau imagination, mais l'idée, qui nous vint de fut pas des meilleures niveau esthétique. Mais à bas les convenances et l'esthétique. On fait très "ravi du village", quand même, genre "la piscine ça vous gagne!".


    Puis nous sommes passées au niveau supèrieur, dans le saut, le vrai saut. Et la vous avez intérèt à courir au bon moment, puis sauter au bon moment, parce qu'y a souvent pas mal de rattage en tout genre: droit comme des piquets attendant trop longtemps, ou alors plus personne sur la photo car tout le monde au fond de la piscine.


    Puis ce fut l'inevitable saut "artistique",qui demande une inspiration de la part de chaque participant, pour se laisser aller dans les figures les plus folles.

    Mais je crois que j'ai gagné dans le spectaculaire, même si mon salto fut minable et complètement raté. Admirez cela.

    Je vous laisse avec cette magnifique photo, de la "douce" et "naturelle" Patricia, nouvelle icône choisis par Le Petit Marseillais à la vue de cette photo! 


     

     


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  • "Et c'est le temps qui court, court
    Et qui nous rend sérieux..."

    Le temps passe beaucoup trop vite, on a même pas le temps de se retourner, d'y penser, que déja dix ans sont passés sous vos yeux. J'aime la vie, j'aime profité de tous ce qu'elle peut m'offrir; mais je me rend compte que c'est quelque chose d'éphémère, et qu'il faut en profité encore plus, au maximum.

    Tous ce qui se passe dans l'actualité, ou tout simplement sous mes yeux, me montre que le temps passe et ne s'arrète pas. Mais alors cette retrouvaille avec Paul et Apolline, à Paris, y a un mois, m'a fait vraiment bizarre. Et pourtant c'était vraiment marrant de se retrouver tous les trois ensemble après plus de 9 ans. Et le pire: c'est que ça fait plus de 14 ans, que je l'ai connais. Et ça!! ça fait vraiment bizarre!

    Mais malgré les années, les souvenirs sont toujours là, plus ou moins différents selon chacun; mais je pense qu'il est resté une certaine complicité, et cela fait vraiment plaisir! Comme quoi le temps laisse quelques traces d'antan.

    Un petit saut dans le temps:

    1995 - 2006

    "Le temps nous égare, le temps nous étreint.
    Le temps nous est gare, le temps nous est train."

    Jacques Prévert

    J'aime beaucoup ces vers. L'avantage de la poésie: c'est de rendre la vérité beaucoup plus belle. (Je crois que je devrais mettre des guillemets!! Quelle pensée du jour!!! Plus tard on la sortira peut-être même dans les dissertations!! hihihi!!!)


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    Paris montre toujours les dents. Quand il ne gronde pas, il rit. Victor Hugo

    Paris...Paris...Paris...

    C'est dans le XIIème arrondissement, que je vis le jour. Et ce 8 octobre 1986, fut le commencement d'une grande histoire d'amour entre Paris et moi.

    Alors que certains jugent Paris comme une ville grisatre, impersonnelle et dénuée d'humanité; je rêve d'y vivre, de flâner parmis ses rues, de sentir ses ordeurs, d'écouter son chant.

    On n'a beau être seul, on ne se sent jamais seul: tous ses monuments, tous ses immeubles, tous ses cafés, tous ses parcs portent en eux une histoire, et l'a perpetuent à travers le temps. Se promener dans les allées pavées du cimetière du Père Lachaise, sous ces grands maronniers, s'assoir sur ces vieux bancs: s'est respirer la vie, se laisser porter à travers les époques. Quel bonheur de pouvoir s'imaginer, s'asseyant sur les chaises de velours rouges, les maris, canne à la main et chapeau haut de forme, accompagnés de leur femmes en longues robes, venir assister à la dernière représentation à la mode sous Napoléon III. Et comment ne pas penser à Rousseau (bon seul pour les Aranjistes (d'Aranjo), j'en conviens), quand on foule le parvis de Notre-Dame, qui, doutant de son travail, était venu déposer son manuscrit sur l'autel.

    Paris c'est tous ça, mais c'est aussi, son métro, avec ce bruit inimintable des portes qui se ferment, avec ces habitués, qui sacoche à la main, marchent tête baissée vers leur prochaine correspondance, laissant tomber machinalement une pièce à l'homme au violon. Puis c'est aussi ces petits magasins inédits du Marais ou ces grands magasins chics de la rue Montaigne.

    Quel plaisir de pouvoir traverser Paris derrière un scooter, sous un soleil de fin d'après-midi, et ainsi d'admirer ces bords de Seine, ces places, ces rues et ces gens, touristes ou habitués vivre dans cette magnifique ville qu'est Paris!

    C'est une ville unique, où les hommes on fait l'Histoire. Les hommes ont fait la fête, ont fait la guerre, les hommes y sont nés et y sont morts. Elle a toujours été là, immobile et majestueuse, rassurante et terrifiante.

    Je t'aime, Ô ma très belle, ô ma charmante...
    Que de fois...
    Tes débauches sans soif et tes amours sans âmes,
    Ton goût de l'infini,
    Qui partout, dans le mal lui-même, se proclame...
    Tes bombes, tes poignards, tes victoires, tes fêtes,
    Tes faubourgs mélancoliques,
    Tes hôtels garnis,
    Tes jardins pleins de soupirs et d'intrigues,
    Tes temples vomissant la prière en musique,
    Tes désespoirs d'enfant, tes jeux de vieille folle,
    Tes découragements,


    Et tes feux d'artifice, éruptions de joie,
    Qui font rire le Ciel, muet et ténébreux.

    Ton vice vénérable étalé dans la soie,
    Et ta vertu risible, au regard malheureux,
    Douce, s'extasiant au luxe qu'il déploie.

    Tes principes sauvés et tes lois conspuées,
    Tes monuments hautains où s'accrochent les brumes,
    Tes dômes de métal qu'enflamme le soleil,
    Tes reines de Théatre aux voix enchanteresses,
    Tes toscins, tes canons, orchestre assourdissant,
    Tes magiques pavés dressés en forteresses,

    Tes petits orateurs, aux enflures baroques
    Prêchant l'amour, et puis tes égouts pleins de sang,
    S'engouffrant dans l'Enfer comme des Orénoques,
    Tes sages, tes bouffons neufs aux vieilles défroques.
    Anges revêtus d'or, de pourpre et d'hyacinthe,
    Ô vous! soyez témoins que j'ai fait mon devoir
    Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
    Car j'ai de chaque chose extrait la quintessence,
    Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or.


    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal


     


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