• Débordée, je suis débordée. Vous me croyez peut-être pas, mais pourtant...


    Croix de bois, Croix de fer


    Si je mens, je vais en enfer


    ...Je suis peut-être de nature excessive...


    Je suis excessive, j'aime quand ça désaxe


    ...Non franchement, je n'ai plus le temps de faire ce que dois, faire dans la journée : je suis overbookée. Vous allez vous dire : « elle est en week-end, et elle n'a pas de temps à elle, n'importe quoi », et pourtant détrompez-vous chers amis, je dis la vérité. Le boulot m'écrase, la cuisine m'accable, le ménage m'éprouve et pour les loisirs, je ne vous raconte pas, je suis essoufflée, rien que d'en parler. Et ne croyez pas, que je fasse de l'ironie tragique, je suis des plus sérieuse, mais je vais prendre le dessus, me relever, et courir...et ce soir sera le début d'une nouvelle ère :


    Agathe plus rapide que la lumière, rendez-vous où ce sera la guerre !!


    Oulà, quelle référence ! Chut !!! Gare à ceux, qui dévoileront l'origine de cette magnifique phrase !


    Je suis de retour pour vous jouer un meilleur tour...


    Je vais m'arrêter, ça devient grave, et puis tout le monde n'a pas une culture aussi hétéroclite dans la connerie, que la mienne.


    Que vous racontez d'intéressants depuis la dernière fois ? Ma vie ? Allez va pour mes aventures amstélo-damoises...un peu narcissique... mais je n'ai plus que ça à vous racontez.


    Donc, depuis vendredi, j'ai découvert les parcs, prendre le bus sans être chargé comme une mule et savoir ce que c'est que rouler à vélo. Et oui, j'ai mon vélo, my bike...je l'ai voulu et je l'ai eu. Quand, je dis, que je l'ai voulu, c'est que je l'ai vraiment voulu. J'ai tout fait, arpenter les bureaux, les bons plans...rien...arpenter les rues la nuit pour en trouver un...rien...enfin rien...non pas rien...mais vaut mieux pas en parler...puis arpenter les marchés, ce marché, ce marché de Waterlooplein, ce stand, ce stand avec ce vendeur, ce vendeur qui nous disait dans une heure, dans trois heures, demain, dans deux jours, ce vendeur qui m'a tellement vu que maintenant quand je le croise, il me dit bonjour...mais il a fini par me le trouver ce vélo, me le réparer, et me le vendre. Vous pouvez pas savoir quel moment d'excitation ce fut, quand j'ai pu enfin monter sur cette selle, mettre les pieds sur les pédales, et rouler, rouler, rouler, et freiner, freiner...oula...faut que je freine là...blocage de pédalages, arrière-toute...arrêt, remontage sur selle et pédaler, freiner, s'arrêter, et redémarrer, puis aller ranger son petit bijou. Ce fut, intense ! Ne pas avoir un vélo à Amsterdam, c'est un sacrilège, mais c'est aussi toute une histoire.



    Pique-nique Erasmussien!!



    The Gangsters of Love...c'est ça Amsterdam...des surprises aux quatres coins des rues!!


    Sinon, la semaine a repris son cours normal, jusqu'à jeudi soir, car je dis soir c'était la party de Prinsengracht, la party de notre résidence : on allait enfin pu voir les 104 têtes de ce bâtiment, parce que mine de rien, on en croise pas la moitié dans les couloirs, dans l'ascenseur ou à la laverie. Bon avant de parler avec tout le monde, il faudra me laisser un peu de temps, que j'améliore un brin mon anglais et mon assurance en la matière, mais je peux dire, que j'ai vraiment eu de la chance de tomber ici, parce qu'y a vraiment une bonne organisation de la part de nos quatre Resident Assistants : quatre jeune hollandais, qui ont l'air motivé de faire souvent la fête et d'organiser pas mal de trucs. La prochaine est vendredi...Après cela, nous sommes partis en vadrouille urbaine, à la recherche de l'ISN borrel. L'ISN borrel, c'est une institution : y en a toutes les semaines, voir plusieurs fois par semaine : c'est un genre de grand pot, de grand meeting, où tout le monde se rencontrent, se parlent. On est donc partit à la recherche de ce fameux truc, en compagnie des italiens et des espagnols...mais alors quel bordel ! Jamais d'accord entre eux, puis finalement nous y sommes arrivés : pleins de monde dans la rue, puis soudain, mouvement de foule, tout le monde fit demi-tour, on suivit, on entre devant ce gros vigil, et on découvrit, on découvrit cette espèce de boîte, où y avait un groupe prêt à jouer. On s'est bien éclatés en tout cas, on a dansé : ça nous a bien défoulés. Puis on est rentrés.




    Puis sortie, soirée crêpes (Happy Birthday to you, Sophie), restau.... Et travail bien sûr, comment oublié ce merveilleux dimanche après-midi à travailler la Chanson de Roland...il me sort pas les yeux Roland et son Charlemagne, pourtant je l'aimais bien le Charles, mais là trop de Charles à tué le Charles.


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  • Voilà quelques photos, que je n'avais pas pu mettre avant...

    Un verre à la main pour certain, un verre dans le ventre pour d'autres, les yeux qui pétillent: What is it? Erasmus pardi!

    Lourdes et Nazareth

    Sophie et Moi en escapade à travers la ville

    Viva España!!

    Allez un petit tour de piste: Riccardo, Sophie,Laura, Nicolas, Nazareth, Alessandra et Moi

    Deux vices en présentation par nos hôtesses de choix: Miss Nazareth et Miss Alessandra

    Illustration par Laura et Ana du nouveau proverbe: Qui boit trop, va aux toilettes!

     


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  • « Je ne sais pas pourquoi, d'une façon générale, le monde est devenu un tel bordel. Je ne sais pas si c'était obligatoire que le monde devienne ça : tout est compliqué, mal foutu, pas rangé. Avant il y avait des champs avec des vaches, des poules : tout était beaucoup plus simple, j'imagine. Avant on avait un rapport aux choses, dans le monde de Martine, on avait des animaux, on savait ce qu'on faisait pousser, on se construisait ses vêtements, sa maison. Des fois, je me demande pourquoi on a quitté le monde de Martine »


    Elle est tellement géniale cette phrase; je crois, que je vais l'apprendre par cœur, et la réciter à la façon d'une citation de La Rochefoucauld. Elle me concerne tellement.


    Tout d'abord Martine, c'est toute ma vie, toute mon enfance. Seul deux vrais compagnons ont accompagné Martine : Babar et Tintin ! Bon après, sont venus Mary Poppins, Tom Sawyer, Sophie (Malheurs de Sophie) et Véronique (Le Journal de Véronique). Mais Martine ! Martine, Jean et Patapouf ! C'est tout une histoire ! Martine à la Ferme, Martine petite Maman, Martine fait la cuisine, Martine petit rat de l'opéra, Martine et la fête des fleurs...je pourrais tous vous les citer !


    Bon revenons au sujet principal : « Pourquoi le monde est devenu un tel bordel ? » J'ai toujours des milliers de problèmes dès que je décide d'entreprendre quelque chose : je m'inscris quelques part, je dois y revenir trois fois, parce qu'il y a toujours quelque chose, qui ne va pas. Bon, faut dire, que parfois je ne suis pas très finaude ! Du genre ! Inscription à la « fuck » (désolé j'ai pas pu m'empêcher de regarder l'Auberge Espagnole), tout se passe bien, puis signature du chèque et là....patatra....je me trompe d'un chiffre...plus de chèque pour en refaire un...ce qui m'a fait revenir trois fois à la fac, pour une simple inscription...avec passage de bureau en bureau, parce que ma connerie avait engendré pleins de merdes administratives. Je ne peux pas faire un truc, que ça se passe simplement: j'y suis souvent pour quelque chose, mais si j'en parle ici, à cet endroit du blog, c'est qu'il m'est encore arrivé des choses pas possibles ici!


    Commençons par le commencement: Internet! Quand j'y repense, ça me fait rire...mais alors j'en ai bavé, j'étais pas la seule dans ce cas là. Mais j'ai vraiment cru, que je n'aurais jamais accès à cette toile tant chérie!!! Tout le monde y est passé dans nos chambres: Français, Italiens, Taiwanais, Espagnols et enfin...notre sauveur: Thomas l'Allemand! Il s'est assis, à bidouillé je ne sais pas quoi: et hop...magie, magie...et internet à jaillit!!!


    Mais internet ne fut pas le seul problème de mon début d'existence à Amsterdam, ce fut les cours! Oh mon dieu les cours! Il m'en est arrivé des choses! Moi, qui pensais que j'allais vivre une existence paisible avec pour seules difficultés: comprendre l'anglais! Mais que nenni! Le premier cours se passe rudement bien avec Rose (et oui on appelle les profs par leur prénom ici), puis vint le cours de Littérature française d'après 1945: j'avais vraiment envie de suivre ce cours. Je commenca à attendre devant la porte, quelques personnes attendaient, des hollandais en majorité, puis vint Laura une franco-espagnole, on entra dans la classe. Je ne sentais pas la prof: bonne vieille française, bien coincé, en tailleur à fleurs: le genre de tissu qu'on retrouve sur les vieilles nappes provencales: une horreur! Donc la prof entra, commença à faire l'appel, et commence à parler néerlandais, et quand elle a compris qu'on ne parlais pas néerlandais: elle nous a "gentiment" dit de sortir, que ce cours n'était pas fait pour nous: en gros: elle nous reprochait presque de parler français! Pfff! Et ce n'est que le commencement! Direction immédiate vers les Relations internationales, pour remedier à ce problème. Arrangement en anglais: décision de prendre deux autres cours à la place en français aussi! Heureusement que celles qui s'en occupent sont super gentilles, et vachement disponibles!


    Le lendemain, un de mes autres cours prévus initialement était programmé. Je m'y rend, tranquillement et sûrement. On entre dans la salle: que des Néerlandais, puis prof qui parle néerlandais! Grand moment de solitude! C'est pas possible! Je me décide à lever enfin la main: "I'm Erasmus student, I don't speak dutch", et la prof commence à faire le cours en français juste pour moi: re grand moment de solitude! Puis au bout d'une petite heure, je me rends compte, que ce n'est pas le bon cours: j'y comprends plus rien! Donc re-direction vers les relations internationales, et oui c'est re-moi! "I have a problem, an other problem". Je lui explique mon autre problème, elle regarde son ordi: et là effectivement, le cours avait changé d'heure, mais était en même temps qu'un autre cours! Grande décision! Roulement de tambour! Je vais prendre un cours en anglais: Dutch culture and society! Je pense, que ce sera interessant au moins! Puis les problèmes s'enchaînèrent encore quelques jours, mais de façon plus minimes! Heureusment!


    Sinon tout se passa bien, on commence à faire connaissance avec les autres de la résidence, en partie grâce à ses petits papiers, qu'on nous a distribué. Je trouve ça cool comme idée, puis ça égaye un peu ce couloir: y a pleins de tête qui nous sourient quand on passe!



    Le mercredi soir...c'est le week-end! Et oui, je suis en week-end le mercredi soir: c'est carrément génial! Pour les sorties, ça simplifie drôlement la vie! Quel slogan dites-moi! Le week-end le mercredi, ça simplifie drôlement la vie! Mais alors j'ai passé mes jours restants à chercher desesperement un vélo, et au jour d'aujourd'hui j'en ai toujours pas trouvé: volés, non-volé, loué: y a rien à faire! Je dois vraiment être maudite! Mais bon, je garde encore espoir! L'espoir fait vivre!


    Les journées passèrent sans grand interêt, puisque mes journées étaient concentrés sur une chose: le vélo!


    Enfin, Vendredi arriva! Première fête Erasmus: the Introduction Party! ça se fête quand même!


    A 18h, s'il vous plaît, c'est horrible de commencer la soirée à 18h! Mais bon c'est les Hollandais, on ne les changera pas!


    On arrive, on se présente à l'entrée, j'arrive...et là deux des filles des relations internationales s'exclament en coeur: "ha Agathe!!" Non pardon, ce serait plutôt: "ha Arate!!" Et ouai maintenant "I'm famous"! Non mais franchement "Arate": c'est horrible comme prononciation; tous les jours j'en ai une nouvelle: "Agasza" pour les Anglais, "Eugeite" pour les Italiens, "Agaze" pour les Américains, "Agaateee" pour les Allemands, mais alors "Arate", c'est horrible!!


    Au menu: repas et boisson gratuite! Repas, je m'attendais à ça, un truc hollandais pas bon, mais alors pour la boisson: ils savent faire la fête les hollandais! Quatre jetons pour boire: quatre jetons mine de rien s'était pas mal: une bière, deux verres de vin et un martini, et je vous raconte pas la taille du Martini: deux fois la taille d'un servi en France!



    On a bien mangé et bien bu! Enfin bien bu, juste de quoi être bien guillerette et parler bien mieux anglais! Par contre les Espagnoles et Italiennes sont géniales: elles étaient bien entamées et riaient tout le temps! Puis on est sortit et on est allé dans un coffee shop, un célèbre coffee shop où à été tourné Ocean Twelve. On y est pas resté longtemps, puis on est rentré se coucher! Première soirée bien sympa, qui n'est sûrement que le début d'une longue série!


    Voilà, quelques photos de la soirée!



    Vous pouvez admirer nos magnifiques étiquettes blanches, qu'on nous a obligé à porter!






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  • Il était temps, j'ai enfin pu mettre les
    photos sur l'ordi! Il n'y en a pas beaucoup encore, mais ça ne s'aurait
    tarder! Des que vient l'article approprié vous en aurez un bon début,
    un bon aperçu!

    N'hésitez pas à laisser une trace de votre passage: quand on est loin, on a envie d'avoir des nouvelles!!




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  • Vue de ma chambre, c'est pas le canal, mais c'est calme!


    Les jours, qui suivirent, furent le début de ce que l'on appelle les galères érasmussiennes, même si je pense, que l'arrivée fut épique en son genre. En effet, quand on vous parle, que le début est dur parce que c'est paperasse à gogo, et ben c'est pas faux : on commence à courir de bureaux en bureaux pour être en règle. Alors déjà, c'est pas une partie de plaisir quand vous êtes dans votre propre pays mais alors dans une langue, que vous maîtrisez pratiquement pas : je ne vous raconte pas la galère.


    Oui, l'anglais c'est vraiment pas mon fort, comme toutes les autres langues d'ailleurs. Et pourtant, j'en ai testée : je suis passée de l'allemand, à l'anglais, en passant par le russe...et je crois qu'au final, la langue, que je maîtrise le plus, c'est le latin...c'est con quand même, que ce soit une langue morte...je suis décidément pas née à la bonne époque...et oui le latin s'est fait pour moi...car ma spécialité c'est de faire des phrases en enchaînant les bons mots, mais dans l'ordre qu'ils me viennent...et au final s'est compréhensible...oui...par ma seule personne...et c'est sûrement pour ça, que je suis faîtes pour le latin. Enfin, va bien falloir que je m'y fasse à ce nouveau monde, j'ai cinq mois pour m'y faire. Heureusement, je comprends tout, enfin presque, grâce à mon périple londonien de l'an passé.


    Il m'a donc fallu traverser la ville, pour aller faire ma carte d'étudiant, puis revenir sur mes pas pour aller me présenter au bureau des relations internationales, qu'on m'explique un peu tout. Vous allez me dire : « C'est tout ! », oui, je vous connais, mais que nenni...je sais que je suis de nature excessive et râleuse...mais je ne vous aurais pas fait tout un plat, pour deux bureaux...vous ne savez pas ce qui m'attendais dans les prochains jours, moi non plus, j'étais loin de me douter, de ce qui allait faire trembler ma petite personne. Mais va falloir être patient pour connaître la suite de mes aventures galériques. Rendez-vous au jour de la rentrée.


    Entre-temps, j'ai vécu une vie de touristes. Se ballandant, visitant, flânant. On a pu admirer la splendeur de la ville de jour, comme de nuit, et surtout de nuit. C'est magnifique la nuit, tout est illuminé, les gens sont dans les restaus, dans les pubs, les vitrines sont illuminées et les maisons sont éclairées, j'ai hâte d'être à Noël, rien que pour voir la gueule de la ville : je suis sûre que ça va être magnifique.


    Sinon, j'ai pu me cultiver en allant voir la maison de Rembrandt et le musée Van Gogh : Amsterdam c'est quand même un pôle culturel, faut en profiter. Coup de cœur, pour le musée Van Gogh, malgré son prix ; j'aime pas Van Gogh, mais là, on peut vraiment apprécier son travail au fil de sa vie, qui fût courte : le pauvre est mort à 37 ans !


    Mais nouveau touristique, nous avons fait plus fort. Comment jouer au vrai touriste sans aller dans le quartier rouge ! Bon je n'y retournerai pas tous les jours et surtout pas seule. C'est vraiment glauque comme endroit. Mais alors ça bouge, on a du mal à circuler dans les rues, tellement y a du monde, et le pire, je crois que c'était quand on croisait un groupe de Japonais, posté devant un sex-shop géant, entrain d'écouter attentivement le guide : je ne sais pas ce que pouvait bien leur dire le guide !



    Regardez moi ces pervers!


    A la première vitrine que j'aperçus, j'eu vraiment un sentiment bizarre : j'étais pas super à l'aise. J'avais vraiment l'impression d'être à Animal Center et de venir admirer les petits Labradors, enfin là, s'aurait plutôt été des gros bouledogues, mais ça fait vraiment bizarre. Puis après, on s'y fait, y en a partout. Parfois, un rideau fermé...ai-je besoin d'en dire plus...faut pas sortir de l'ENA, quand même ! En tout cas, c'est à voir, en compagnie de garçons costauds...tout d'abord pour vous défendre face à une possible attaque...mais surtout pour que ne pas entendre : « You're lesbian(s) », je ne sais pas à qui, il s'adressait exactement ce vigil et je ne veux pas savoir !


    Le séjour prit fin pour ma chère maman en ce dimanche midi. Heureusement, qu'elle était là, pour découvrir la ville avec moi, pour m'aider à m'installer, et surtout pour porter mes bagages, parce que franchement je ne sais vraiment pas comment j'aurais fais : je crois que je me serai assise par terre et j'aurais pleuré en attendant un chevalier servant. Je versa ma petite larme comme à chaque fois sur le quai de la gare. Je ne peux pas m'empêcher, et cela depuis que je suis petite : j'aime pas quitter les gens, les endroits auxquels, je suis attachée ou auxquels je me suis attachée. J'ai autant pleuré à mon départ pour Londres, qu'au retour !


    Voilà, désormais, je suis seule.


    Que va-t il m'arriver dans les futures heures, les futurs jours, les futurs mois, que je vais vivre?? Telle est la question.


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