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    Je ne vais pas vous raconter ma vie. Enfin, si un peu. Mais pas dans ses moindres détails, vous imaginez si je vous racontais de la première minute à la dernière minute, du moment où le réveil sonne jusqu'au moment où j'ouvre les yeux : on ne s'en sortirait pas. Moi la première et vous par la même occasion : je sais que ma vie est trépidante, que je suis dans le pays de Big Brother, mais quand même, je tiens à garder mes distances avec vous, chers amis et compagnons de passage. Mais vous en saurez beaucoup, ne vous inquiétez pas pour ça !


    Les premiers jours furent forts en émotion : première vraie découverte d'Amsterdam, de ses rues, de ses habitants, de sa langue et de son climat !


    Oui son climat...quelle horreur de devoir mettre un pull, une veste et même une écharpe au mois d'Août : y a vraiment de quoi être frustrée, surtout quand on sait que certains se baignent encore dans une mer chaude et accueillante.


    Enfin, bon faut savoir ce qu'on veut. Et je sais ce que je veux ! Je veux vivre à Amsterdam, connaître tous ses recoins, sa culture et enfourcher au plus vite ses bicyclettes. Oh oui, je le veux.


    Je rêve de pouvoir enfin pédaler à travers les canaux, de pouvoir klaxonner ( je devrais plutôt dire carillonner), les touristes qui se trouvent sur mon chemin, je rêve de me prendre ma première gamelle dans les rails du tramway. La petite reine c'est un mythe, que je veux vivre à fond. Mais son acquisition c'est une histoire plus compliquée, que je vous conterai d'ici peu.


    Donc, le premier jour fut un jour d'acclimatation, et oui Amsterdam toute entière, en fut mon jardin. Tout d'abord petit déjeuner dans un petit Bed and Breakfast, sans le Bed, afin de se regénerer pour une longue et éprouvante journée.


    Il fallut faire les courses de grande nécessité, histoire de ne pas avoir à venir prendre son thé du matin autre part que chez soi, et de pouvoir survivre quelques semaines sans avoir à dépenser tout son argent dans les restos. Mais alors, c'est pas facile de faire ses courses, mine de rien, dans un supermarché néerlandais, quand vous ne connaissez pas un mot de cette langue. Allez savoir si c'est du beurre ou de la margarine ? Si le prix est pour les tomates ou les kiwis ? Et si ce fromage blanc est allégé ou pas? La seule façon de s'y retrouver s'est de tester. Mais quelque chose de surnaturel se produit souvent dans ce type d'endroit ... Dites-moi pourquoi, je me suis soudain jetée sur les petits poids Bonduelle, sur le sel La Baleine, ou sur les yaourts Danone ? Y a-t-il un insconscient patriotique français, qui nous habite, lors d'un périple hors hexagone. Je n'ai vraiment pas compris ce qui se produisait : ma main s'est littéralement tendue, sans que je puisse contrôler quoique ce soit, vers ce pot de petits poids, puis lorsqu'elle sentit la douceur du verre ; quel soulagement intense ! Alala, je crois bien qu'un instinct chauvin à installer ses appartements en ma personne. C'est grave Docteur ?


    Oula, j'oubliais l'instant clé de la journée. C'était surement mon voyage initiatique où la clé était la signature du contrat à l'agence DeKey, et oui, elle porte bien son nom (petite traduction : key = clé). Au bout, d'une petite heure dans les méandres de la ville, nous arrivâmes à l'adresse indiquée...signature du contrat, obtention du matériel sommeïstique (couette, oreiller...), puis retour de nouveau chargé comme des ânes, vers mon humble demeure, avec petit arrêt dans un petit restaurant : opération encas-pizza, et c'est dans ce lieu-dit, que j'ai pu faire la constatation de l'expression « le monde est petit » ! Quand on va dans un restaurant, dans une ville où on vient à peine d'y mettre les pieds, et qu'on croise sa coloc, puis qu'on voit à travers la vitre, nos deux jeunes voisins de train se ballader, on peut effectivement dire : « Le monde est petit ».


    De retour au bercail, la journée s'acheva enfin sur un dvd : Les Poupées Russes. Et oui dans ce genre d'aventure, il faut connaître les classiques du genre, en revanche, je me reserve le cultissime Auberge Espagnole pour une occasion, encore plus adéquate.

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  • Il est une heure du matin, je rentre chez moi, et je n'ai pas fait la moindre valise, alors que dans trois heures et demi, je suis censée me réveiller pour prendre le train à la gare et partir pour cinq mois à Amsterdam. C'est de la folie, vous me direz, mais je sais pas, une force suprème l'empêchait de faire la moindre chose, m'empêchait de me préparer pour cette nouvelle vie, loin de chez moi. Je serai aller voir Monsieur Freud, qu'il m'aurait expliqué ça tès clairement. C'est l'inconscient, qui parlait à ma place.


    Quoiqu'il en soit, j'étais là planté au milieu de ma chambre, parmi le bordel dont, j'ai l'habitude de m'entourer, à réfléchir par quoi j'allais commencé. J'aurais du faire une liste, comme j'ai l'habitude de faire, mais là, plus le temps: il faut passer à l'action tout de suite. Je prends toutes les affaires mettables de mon placard, sans vraiment réfléchir si je serai susceptible de mettre tel haut ou tel pantalon: je prends, je mets avec structure mes affaires dans la valise. Oui, avec structure, à force, je sais faire une valise avec astuces: tout a sa place bien précise! Le premier sac est déja pleins! Pfff....j'avais eu le faible espoir de tout enfourné dans le même sac! Mais faut dire, que je pense a toutes les éventualités possibles et imaginables: une soirée déguisée? Je prends cette robe. Une mauvaise odeur, qui pourrait se propager dans ma chambre...et hop l'encens trouve sa place parmi les pulls. Que voulez-vous, on ne sait pas ce qui peut m'arriver pendant ces cinq mois, mieux vaut prévenir que gérrir!! N'est-ce pas ce qu'on dit? Donc, me voilà, entrain de remplir le deuxième sac, de tous les livres, que j'ai envie de livres, puis l'indispendable Lagarde&Michard du XXème et l'indispensable La Littérature pour les Nuls!! Chacun sa Bible!! J'entasse les livres avec soin, les cds....j'ai du mal à me retrouver dans un tel souk!


    Le téléphone sonne, enfin vibre....texto...."Bon Voyage"....réponse tranquille...."Merci, là je fais mes valises, et ça va j'ai encore...." Regard furtif vers l'heure...réalisation... "Oh mon dieu, il est déja 03:30, j'ai plus qu'une heure et demi pour ranger ma chambre, tout finir, prendre une douche..." Je même pas le temps de me poser la question de comment vais-je réussi à tout boucler dans les temps, j'agis....ACTION....ACTION....c'est le mot d'ordre de cette nuit.


    04:30, j'ai envie de m'auto-féliciter, tellement je me trouve extraordianire d'avoir réussi ce miracle du "faisage de bagages": rien n'a pu entraver l'efficacité made in Agathe. Mais bon, ce fut de courte durée: les "merde", j'ai oublié ça, font déja leur apparition sur le quai de la gare.


    Nous voilà, entrain d'attendre le train, misérablement, parmi nos sacs, tous rouges. Et oui, j'ai remarqué ça, ma mère n'achète que des bagages rouges. Y avait-il une raison derrière cela, autre inconsciente? Et oui, sa réponse fut directe: "c'est plus gai et plus classe: j'aime pas les bagages noirs". Cela me va comme réponse: au moins on ne les perds pas tellement la couleur interpelle l'oeil.


    La grande question fut: "Comment allons-nous faire pour ne pas passer quatre seule sur notre siège?" Car comme toujours, on a jamais des places à côté dans le train et on est toujours obligé de déplacer des tas de gens pour que nos petites fesses soient assises à côté. Mais la chance nous sourriait déja tôt en ce matin du 29 aôut, Monsieur P., vêtu de son costume de contrôleur, passa devant notre nez. Monsieur P, c'est un monsieur multifonctionnel, qui est capable de venir vérifier vos petits billets, mais aussi de venir construire votre maison. Et donc, une petite conversation avec Monsieur P, et vous voilà munis de deux numéros, deux numéros de première classe: c'est pas la classe ça.


    Bon, j'ai pas trop profité de la première classe, puisque mes paupières demandait qu'une chose; se fermer et laisser Messieurs les Cils s'enlasser. Et elles ne se laissent pas prier longtemps. Mais alors qu'est-ce qu'il fait froid.


    Petit changement bien comique entre la gare de Lyon et celle du Nord. Chacune chargée comme des bouriquots: pas une épaules, pas une main, étaient libres: valises, sac à dos, sac à main, sac de voyage, tout y était! Et j'ai eu la bonne idée d'emmener ma guitare...Et c'est là, que parfois, je ne comprends pas les Parisiens et surtout leur métro: pourquoi est-ce qu'il y a des stations super équipées, en tapis roulant, escalators...alors qu'aux abords des gares, vous devez vous coltiner des escaliers à n'en plus finir. Puis quel bordel pour réussir à passer les touniquets de l'entrée du métro avec des sacs pleins a craquer.


    Après quelques heures d'attentes, oui on a bien du attendre deux heures à notre café, à boire notre coca et notre café. Et j'ai pu ainsi faire une étude scientifique: le coca mets environ 1h30 à descendre dans la vessie. Donc après ces quelques heures d'attentes, nous voilà embarquées dans le Thalys, pour à nouveau quatre heures de trajet. Il faut vraiment que les Néerlandais fassent quelque chose avec leur train, parce qu'une fois passée Bruxelles, on se croirait dans un TER, tellement c'est lent.


    Des anecdotes dans le train? Même pas, j'ai passé mon temps entre la lecture d'Isa et essayer de trouver la meilleure position pour dormir. J'ai réussi à m'assoupir quelques temps à plusieurs reprises, mais la musique, qui passait dans mes oreilles me faisait faire des rêves bizarres.


    A 17:06, voilà qu'on touche enfin le sol néerlandais. Mouais, on ressent pas trop la différence pour le moment, mais ça ne s'aurait tarder. Nous revoilà, chargées, à la recherche du Tramway, qui devait nous amener à une station: je ne s'aurais vous dire son nom: j'ai même pas été capable de la répéter à la femme à l'intèrieur. En tout cas cette expèrience tramwastique fût très mauvaise, et je me suis jurée que désormais: ce serait la première et la dernière fois, sauf grande nécéssité, que je reprendrais ce machin la!


    Après un périple fort peu interressant, je vais vous conter mon arrivée dans mon humble demeure.


    J'haibte donc sur Prinsengracht (prononcé [prinsenrart]), un charmant canal, bordé par de jolies maisons hautes et de péniches et pavé de jolis pavés. Mais jamais je n'aurais cru que ce canal fût si long, et là tout à coup, avec trois bagages a portés, tirés, tout devient beaucoup moins charmant. Je vous laisse imaginer, le bruit des roulettes sur un trottoir pavé...et je vous parle pas du bruit sonore quand une canette vient se glisser entre les roulettes et le trottoir...."Comment passer inaperçu quand vous demandez qu'une chose: être invisible!".


    Après quelques trois cents numeros, on arrive, enfin, devant une porte. Mais que faire? Il y a un dessin avec une carte, mais moi pas avoir de carte...moi avoir trois clé et une clé très bizarre. Mais là mon sauveur est arrivé...une espagnole dont je ne connais pas encore le nom. Je comprends maintenant pourquoi Zorro est espagnol: ce doit être un don, qui leur est donné: être toujours là, au bon moment, quand on a besoin d'eux. Bon, je dois vous dire, qu'il m'est ensuite arrivé de jouer, à mon tour, Zorro, avec un italien perdu.


    Après Zorro, on joue à Ali Baba, on pose sa clé "bizarre" sur une borne et là "Césame ouvre-toi", et la porte s'ouvre d'elle même! C'est magnifique les nouvelles technologies d'aujourd'hui. Ascenseur, recherche de ma porte....233 H....c'est chez moi. Je sors ma clé, et là quelqu'un ouvre la porte de l'autre côté...une fille, petite avec sa mère est là...mains tendus..."Hi, my name is Laura! Hi, i'm Agathe! Where do you come from? France! Ha, t'es française!"


    Ouf, pas besoin de commencer à réfléchir à ce que j'allais dire. Mine de rien, on a beau dire avant de partir qu'on veut fuir les français, mais sur place, quand on les voit on se jette dessus. Puis c'est bien plus facile pour s'aider niveau administratif.


    Puis j'entre dans ma chambre. Et la, je reste un peu bête, je ne mettais pas du tout imaginé cela comme ça. Je voyais la chmabre, dans mon imagination, beaucoup plus sale, moins grande, sombre et ben là, je reste bouche bée: la chambre est grande, vachement bien éclairée, plutôt propre, bien équipée (IKEA est là). J'y ai, à peine mis les pieds, que je sais que je vais bien me sentir dans ce logis.

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    Voilà ma petite chambre!

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