• Et....


    Vue de ma chambre, c'est pas le canal, mais c'est calme!


    Les jours, qui suivirent, furent le début de ce que l'on appelle les galères érasmussiennes, même si je pense, que l'arrivée fut épique en son genre. En effet, quand on vous parle, que le début est dur parce que c'est paperasse à gogo, et ben c'est pas faux : on commence à courir de bureaux en bureaux pour être en règle. Alors déjà, c'est pas une partie de plaisir quand vous êtes dans votre propre pays mais alors dans une langue, que vous maîtrisez pratiquement pas : je ne vous raconte pas la galère.


    Oui, l'anglais c'est vraiment pas mon fort, comme toutes les autres langues d'ailleurs. Et pourtant, j'en ai testée : je suis passée de l'allemand, à l'anglais, en passant par le russe...et je crois qu'au final, la langue, que je maîtrise le plus, c'est le latin...c'est con quand même, que ce soit une langue morte...je suis décidément pas née à la bonne époque...et oui le latin s'est fait pour moi...car ma spécialité c'est de faire des phrases en enchaînant les bons mots, mais dans l'ordre qu'ils me viennent...et au final s'est compréhensible...oui...par ma seule personne...et c'est sûrement pour ça, que je suis faîtes pour le latin. Enfin, va bien falloir que je m'y fasse à ce nouveau monde, j'ai cinq mois pour m'y faire. Heureusement, je comprends tout, enfin presque, grâce à mon périple londonien de l'an passé.


    Il m'a donc fallu traverser la ville, pour aller faire ma carte d'étudiant, puis revenir sur mes pas pour aller me présenter au bureau des relations internationales, qu'on m'explique un peu tout. Vous allez me dire : « C'est tout ! », oui, je vous connais, mais que nenni...je sais que je suis de nature excessive et râleuse...mais je ne vous aurais pas fait tout un plat, pour deux bureaux...vous ne savez pas ce qui m'attendais dans les prochains jours, moi non plus, j'étais loin de me douter, de ce qui allait faire trembler ma petite personne. Mais va falloir être patient pour connaître la suite de mes aventures galériques. Rendez-vous au jour de la rentrée.


    Entre-temps, j'ai vécu une vie de touristes. Se ballandant, visitant, flânant. On a pu admirer la splendeur de la ville de jour, comme de nuit, et surtout de nuit. C'est magnifique la nuit, tout est illuminé, les gens sont dans les restaus, dans les pubs, les vitrines sont illuminées et les maisons sont éclairées, j'ai hâte d'être à Noël, rien que pour voir la gueule de la ville : je suis sûre que ça va être magnifique.


    Sinon, j'ai pu me cultiver en allant voir la maison de Rembrandt et le musée Van Gogh : Amsterdam c'est quand même un pôle culturel, faut en profiter. Coup de cœur, pour le musée Van Gogh, malgré son prix ; j'aime pas Van Gogh, mais là, on peut vraiment apprécier son travail au fil de sa vie, qui fût courte : le pauvre est mort à 37 ans !


    Mais nouveau touristique, nous avons fait plus fort. Comment jouer au vrai touriste sans aller dans le quartier rouge ! Bon je n'y retournerai pas tous les jours et surtout pas seule. C'est vraiment glauque comme endroit. Mais alors ça bouge, on a du mal à circuler dans les rues, tellement y a du monde, et le pire, je crois que c'était quand on croisait un groupe de Japonais, posté devant un sex-shop géant, entrain d'écouter attentivement le guide : je ne sais pas ce que pouvait bien leur dire le guide !



    Regardez moi ces pervers!


    A la première vitrine que j'aperçus, j'eu vraiment un sentiment bizarre : j'étais pas super à l'aise. J'avais vraiment l'impression d'être à Animal Center et de venir admirer les petits Labradors, enfin là, s'aurait plutôt été des gros bouledogues, mais ça fait vraiment bizarre. Puis après, on s'y fait, y en a partout. Parfois, un rideau fermé...ai-je besoin d'en dire plus...faut pas sortir de l'ENA, quand même ! En tout cas, c'est à voir, en compagnie de garçons costauds...tout d'abord pour vous défendre face à une possible attaque...mais surtout pour que ne pas entendre : « You're lesbian(s) », je ne sais pas à qui, il s'adressait exactement ce vigil et je ne veux pas savoir !


    Le séjour prit fin pour ma chère maman en ce dimanche midi. Heureusement, qu'elle était là, pour découvrir la ville avec moi, pour m'aider à m'installer, et surtout pour porter mes bagages, parce que franchement je ne sais vraiment pas comment j'aurais fais : je crois que je me serai assise par terre et j'aurais pleuré en attendant un chevalier servant. Je versa ma petite larme comme à chaque fois sur le quai de la gare. Je ne peux pas m'empêcher, et cela depuis que je suis petite : j'aime pas quitter les gens, les endroits auxquels, je suis attachée ou auxquels je me suis attachée. J'ai autant pleuré à mon départ pour Londres, qu'au retour !


    Voilà, désormais, je suis seule.


    Que va-t il m'arriver dans les futures heures, les futurs jours, les futurs mois, que je vais vivre?? Telle est la question.


  • Commentaires

    1
    Mary!
    Lundi 11 Septembre 2006 à 22:53
    "Playmobil, en avant les histoires !"
    on dirait une maison playmobil!!! et ce sex shop : "digne des + gds sex shop de Toulon" comme dirait Danny! ahlalal Agathe, il va t'arriver que des trucs formidables! mais reviens-nous vite qd même! et essaye d'être là  en février pr mon anniversaire!!! steupléééééé
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