• "Et c'est le temps qui court, court
    Et qui nous rend sérieux..."

    Le temps passe beaucoup trop vite, on a même pas le temps de se retourner, d'y penser, que déja dix ans sont passés sous vos yeux. J'aime la vie, j'aime profité de tous ce qu'elle peut m'offrir; mais je me rend compte que c'est quelque chose d'éphémère, et qu'il faut en profité encore plus, au maximum.

    Tous ce qui se passe dans l'actualité, ou tout simplement sous mes yeux, me montre que le temps passe et ne s'arrète pas. Mais alors cette retrouvaille avec Paul et Apolline, à Paris, y a un mois, m'a fait vraiment bizarre. Et pourtant c'était vraiment marrant de se retrouver tous les trois ensemble après plus de 9 ans. Et le pire: c'est que ça fait plus de 14 ans, que je l'ai connais. Et ça!! ça fait vraiment bizarre!

    Mais malgré les années, les souvenirs sont toujours là, plus ou moins différents selon chacun; mais je pense qu'il est resté une certaine complicité, et cela fait vraiment plaisir! Comme quoi le temps laisse quelques traces d'antan.

    Un petit saut dans le temps:

    1995 - 2006

    "Le temps nous égare, le temps nous étreint.
    Le temps nous est gare, le temps nous est train."

    Jacques Prévert

    J'aime beaucoup ces vers. L'avantage de la poésie: c'est de rendre la vérité beaucoup plus belle. (Je crois que je devrais mettre des guillemets!! Quelle pensée du jour!!! Plus tard on la sortira peut-être même dans les dissertations!! hihihi!!!)


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    Comment perdre trois kilos en quelques heures??

    Prendre une voiture non climatisée, en pleins mois de juillet, aller à Marseille, ville en alerte Canicule, se perdre dans la ville, trouver une place de parking à température ambiante de 50°C, faire presqu'un tour entier du Stade Vélodrome, y rentrer, s'exposer au soleil marseillais pendant une à deux heures environs, puis enfin danser, chanter, acclamer un Johnny Hallyday en grande forme, parmi un foule en liesse de 50 000 personnes.

    C'est tout simple mais il faut y penser.

    Qu'est-ce qu'il a fait chaud!!! Mais on viendrait presque à l'oublier, quand on assiste à un concert pareil. Même si Johnny nous apparait comme un Playmobil, c'est carrément génial!

    Quelle ambiance!!! Une Ola, qui fait une bonne dizaine de tours!!! Des gens, qui crient, chantent!! "Que je t'aime, Que je t'aime, Que je t'aime, Que je t'aime!!!", repris par tout un public: cela donne des frissons!! Ou quand sur "Mourir d'amour, enchaîné", 50 000 personnes lèvent les bras dans un même élan!!! Puis quand seulement des applaudissements (pas un seul cri) viennent rendre hommage à Michel Berger et Raymond Devos: ça fait chaud coeur!!!

    C'est vraiment un concert, qu'il faut vivre, quelque soit l'âge qu'on a, qu'elle que soit la musique qu'on aime!!!

    Mais prevoyez de boire un Coca-Cola, pleins de glaçons et avec une rondelle de citron, à la sortie!! Vous verrez vous me remercierez!! Et oui c'est l'expèrience qui parle!! Hein, mes chers compatriotes!!!



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    Paris montre toujours les dents. Quand il ne gronde pas, il rit. Victor Hugo

    Paris...Paris...Paris...

    C'est dans le XIIème arrondissement, que je vis le jour. Et ce 8 octobre 1986, fut le commencement d'une grande histoire d'amour entre Paris et moi.

    Alors que certains jugent Paris comme une ville grisatre, impersonnelle et dénuée d'humanité; je rêve d'y vivre, de flâner parmis ses rues, de sentir ses ordeurs, d'écouter son chant.

    On n'a beau être seul, on ne se sent jamais seul: tous ses monuments, tous ses immeubles, tous ses cafés, tous ses parcs portent en eux une histoire, et l'a perpetuent à travers le temps. Se promener dans les allées pavées du cimetière du Père Lachaise, sous ces grands maronniers, s'assoir sur ces vieux bancs: s'est respirer la vie, se laisser porter à travers les époques. Quel bonheur de pouvoir s'imaginer, s'asseyant sur les chaises de velours rouges, les maris, canne à la main et chapeau haut de forme, accompagnés de leur femmes en longues robes, venir assister à la dernière représentation à la mode sous Napoléon III. Et comment ne pas penser à Rousseau (bon seul pour les Aranjistes (d'Aranjo), j'en conviens), quand on foule le parvis de Notre-Dame, qui, doutant de son travail, était venu déposer son manuscrit sur l'autel.

    Paris c'est tous ça, mais c'est aussi, son métro, avec ce bruit inimintable des portes qui se ferment, avec ces habitués, qui sacoche à la main, marchent tête baissée vers leur prochaine correspondance, laissant tomber machinalement une pièce à l'homme au violon. Puis c'est aussi ces petits magasins inédits du Marais ou ces grands magasins chics de la rue Montaigne.

    Quel plaisir de pouvoir traverser Paris derrière un scooter, sous un soleil de fin d'après-midi, et ainsi d'admirer ces bords de Seine, ces places, ces rues et ces gens, touristes ou habitués vivre dans cette magnifique ville qu'est Paris!

    C'est une ville unique, où les hommes on fait l'Histoire. Les hommes ont fait la fête, ont fait la guerre, les hommes y sont nés et y sont morts. Elle a toujours été là, immobile et majestueuse, rassurante et terrifiante.

    Je t'aime, Ô ma très belle, ô ma charmante...
    Que de fois...
    Tes débauches sans soif et tes amours sans âmes,
    Ton goût de l'infini,
    Qui partout, dans le mal lui-même, se proclame...
    Tes bombes, tes poignards, tes victoires, tes fêtes,
    Tes faubourgs mélancoliques,
    Tes hôtels garnis,
    Tes jardins pleins de soupirs et d'intrigues,
    Tes temples vomissant la prière en musique,
    Tes désespoirs d'enfant, tes jeux de vieille folle,
    Tes découragements,


    Et tes feux d'artifice, éruptions de joie,
    Qui font rire le Ciel, muet et ténébreux.

    Ton vice vénérable étalé dans la soie,
    Et ta vertu risible, au regard malheureux,
    Douce, s'extasiant au luxe qu'il déploie.

    Tes principes sauvés et tes lois conspuées,
    Tes monuments hautains où s'accrochent les brumes,
    Tes dômes de métal qu'enflamme le soleil,
    Tes reines de Théatre aux voix enchanteresses,
    Tes toscins, tes canons, orchestre assourdissant,
    Tes magiques pavés dressés en forteresses,

    Tes petits orateurs, aux enflures baroques
    Prêchant l'amour, et puis tes égouts pleins de sang,
    S'engouffrant dans l'Enfer comme des Orénoques,
    Tes sages, tes bouffons neufs aux vieilles défroques.
    Anges revêtus d'or, de pourpre et d'hyacinthe,
    Ô vous! soyez témoins que j'ai fait mon devoir
    Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
    Car j'ai de chaque chose extrait la quintessence,
    Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or.


    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal


     


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    Voici...seule distraction d'un avant-concert, lorsqu'on est assis, misérablement, sur la parvis de la cathédrale toulonnaise de la chanson: le Zénith Oméga. Et quand on a parcouru les potins, que reste-il à faire avec ce magasine? Les mots fléchés pardis.
    Faire des mots fléchés, je vous le garantis, occupe un temps fou: les heures passent au galop.

    Nous voilà, donc, parti pour un compte rendu tout en flèches.

    Mot en 8 lettres: Ce que l'on éprouve.

    Que de sensations, lorsqu'on aperçoit, sur un air de Rimbaud, parmi la foule, au loin, un Jean-Louis Aubert, guitare à la main, d'un bonnet coiffé.
    Que de sensations, lorsqu'un un public, dans une ambiance bleutée, acclame son héros.

    Mot en 5 lettres: Projectile explosif.

    Arrivée fracassante sur scène: une véritable bombe humaine. Une explosion dans les ténèbres. Un public en liesse. Que vouloir de plus.

    Mot en 8 lettres: Nombre de mille.

    Etions-nous des milliers, des millions, des milliards?
    Seulement des milliers, mais tous là, à reprendre les chansons en choeur, face à un homme déchaîné, qui demande qu'on lui parle. Et nous étions, en effet, des milliers à lui répondre, dans un même élan.

    Mot en 9 lettres: Outil de communication.

    Le téléphone était là, toujours pas déccroché, mais le répondeur était en marche.
    Que du plaisir, face à un New-York avec toi, face à un Crache ton venin, face à un Jour s'est levé et surtout face à Un autre monde. Frissons garantis.

    Mot de 9 lettres: Morceaux de musique incontournables.

    Que de standards, idéal.
    Comment ne pas danser et chanter avec de pareilles chansons: un Sur la Route entraînant, et un Temps à nouveau fracassant.

    Mot de 7 lettres: Qui fait de la musique.

    Nous ne pouvons oublier ces talentueux musiciens. Nous avions une belle palette: dégentés, transcendés...

    Mot de 4 lettres: Au commencement de.

    Mot de 3 lettres: Pèriode.

    Mot de 3 lettres: Zone.

    Jean-Louis Aubert n'est plus à l'aube de la gloire, mais il lui reste des ères et aires de succès.


    D'autres photos: http://hacunamatata.myblog.fr/Jean-Louis-Aubert_alb36362.html: y en a pas beaucoup et elles sont pas de supers qualités à cause d'un certain vigile....

     


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  • Ce fut un samedi très chaud du mois de mai, lorsque Coralie, Raphaelle et Moi, nous sommes allées à Aix en Provence assister au concert de La Grande Sophie.

    Un concert, comme il m'arrive souvent d'en voir: c'est-à-dire, un concert dont je ne connais pas très bien l'artiste. En effet, je ne connaissais pas bien ses chansons. Je connaissais les plus connues comme Du Courage ou encore La Suite et quelques unes en plus, qui m'avaient donné envie de la découvrir encore plus. Et donc pourquoi pas sur scène directement.

    Nous sommes arrivées tôt comme d'habitude, par ma faute, car ce fut effectivement légèrement trop tôt. Nous avons donc dû trouver une occupation aux alentours du Pasino. Mais je peux vous dire, qu'il n'y a vraiment rien à part un Super U. C'est donc là, que nous avons essayé de faire passer le temps.
    Puis ce fut l'heure, enfin presque, de rentrer. Après une petite heure d'attente, nous avons enfin pu entrer dans la salle.

    Puis le concert a commencé et je peux vous dire, qu'elle ROCKS La Grande Sophie!!!! Elle nous en mets pleins la vue avec ses musiciens. Puis elle bouge, elle saute partout: une vraie rockeuse. Puis ces chansons valent vraiment le coup d'oreille, puis faut dire aussi qu'elle chante bien. Quand elle a décidé de s'assoir au bord de la scène pour nous chanter sans micro, avec juste une guitare sèche, une reprise: fallait envoyer. C'était d'ailleurs une idée super originale, de faire cela: ça crée une ambiance particulière, genre feu de camps. J'ai vraiment aimé ce moment, ainsi que la reprise de Marilyn Monroe.

    En l'écoutant, on peut se poser la question de son nom de scène: "Pourquoi la Grande Sophie ?". Il suffit de la voir pour comprendre, surtout quand on est devant la scène et qu'il faut bien lever la tête pour la voir. Puis elle a vraiment tout de grand: grande bouche, grandes mains, grandes jambes et surtout grands pieds, auquel il faut faire attention, quand elle décide de venir au tout devant de la scène, parce que nos pauvres petits doigts peuvent prendre très cher. En tout cas, elle porte bien son nom au sens propre mais surtout au sens figuré: car je pense que c'est une grande artiste.

     


     


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