• « Je ne sais pas pourquoi, d'une façon générale, le monde est devenu un tel bordel. Je ne sais pas si c'était obligatoire que le monde devienne ça : tout est compliqué, mal foutu, pas rangé. Avant il y avait des champs avec des vaches, des poules : tout était beaucoup plus simple, j'imagine. Avant on avait un rapport aux choses, dans le monde de Martine, on avait des animaux, on savait ce qu'on faisait pousser, on se construisait ses vêtements, sa maison. Des fois, je me demande pourquoi on a quitté le monde de Martine »


    Elle est tellement géniale cette phrase; je crois, que je vais l'apprendre par cœur, et la réciter à la façon d'une citation de La Rochefoucauld. Elle me concerne tellement.


    Tout d'abord Martine, c'est toute ma vie, toute mon enfance. Seul deux vrais compagnons ont accompagné Martine : Babar et Tintin ! Bon après, sont venus Mary Poppins, Tom Sawyer, Sophie (Malheurs de Sophie) et Véronique (Le Journal de Véronique). Mais Martine ! Martine, Jean et Patapouf ! C'est tout une histoire ! Martine à la Ferme, Martine petite Maman, Martine fait la cuisine, Martine petit rat de l'opéra, Martine et la fête des fleurs...je pourrais tous vous les citer !


    Bon revenons au sujet principal : « Pourquoi le monde est devenu un tel bordel ? » J'ai toujours des milliers de problèmes dès que je décide d'entreprendre quelque chose : je m'inscris quelques part, je dois y revenir trois fois, parce qu'il y a toujours quelque chose, qui ne va pas. Bon, faut dire, que parfois je ne suis pas très finaude ! Du genre ! Inscription à la « fuck » (désolé j'ai pas pu m'empêcher de regarder l'Auberge Espagnole), tout se passe bien, puis signature du chèque et là....patatra....je me trompe d'un chiffre...plus de chèque pour en refaire un...ce qui m'a fait revenir trois fois à la fac, pour une simple inscription...avec passage de bureau en bureau, parce que ma connerie avait engendré pleins de merdes administratives. Je ne peux pas faire un truc, que ça se passe simplement: j'y suis souvent pour quelque chose, mais si j'en parle ici, à cet endroit du blog, c'est qu'il m'est encore arrivé des choses pas possibles ici!


    Commençons par le commencement: Internet! Quand j'y repense, ça me fait rire...mais alors j'en ai bavé, j'étais pas la seule dans ce cas là. Mais j'ai vraiment cru, que je n'aurais jamais accès à cette toile tant chérie!!! Tout le monde y est passé dans nos chambres: Français, Italiens, Taiwanais, Espagnols et enfin...notre sauveur: Thomas l'Allemand! Il s'est assis, à bidouillé je ne sais pas quoi: et hop...magie, magie...et internet à jaillit!!!


    Mais internet ne fut pas le seul problème de mon début d'existence à Amsterdam, ce fut les cours! Oh mon dieu les cours! Il m'en est arrivé des choses! Moi, qui pensais que j'allais vivre une existence paisible avec pour seules difficultés: comprendre l'anglais! Mais que nenni! Le premier cours se passe rudement bien avec Rose (et oui on appelle les profs par leur prénom ici), puis vint le cours de Littérature française d'après 1945: j'avais vraiment envie de suivre ce cours. Je commenca à attendre devant la porte, quelques personnes attendaient, des hollandais en majorité, puis vint Laura une franco-espagnole, on entra dans la classe. Je ne sentais pas la prof: bonne vieille française, bien coincé, en tailleur à fleurs: le genre de tissu qu'on retrouve sur les vieilles nappes provencales: une horreur! Donc la prof entra, commença à faire l'appel, et commence à parler néerlandais, et quand elle a compris qu'on ne parlais pas néerlandais: elle nous a "gentiment" dit de sortir, que ce cours n'était pas fait pour nous: en gros: elle nous reprochait presque de parler français! Pfff! Et ce n'est que le commencement! Direction immédiate vers les Relations internationales, pour remedier à ce problème. Arrangement en anglais: décision de prendre deux autres cours à la place en français aussi! Heureusement que celles qui s'en occupent sont super gentilles, et vachement disponibles!


    Le lendemain, un de mes autres cours prévus initialement était programmé. Je m'y rend, tranquillement et sûrement. On entre dans la salle: que des Néerlandais, puis prof qui parle néerlandais! Grand moment de solitude! C'est pas possible! Je me décide à lever enfin la main: "I'm Erasmus student, I don't speak dutch", et la prof commence à faire le cours en français juste pour moi: re grand moment de solitude! Puis au bout d'une petite heure, je me rends compte, que ce n'est pas le bon cours: j'y comprends plus rien! Donc re-direction vers les relations internationales, et oui c'est re-moi! "I have a problem, an other problem". Je lui explique mon autre problème, elle regarde son ordi: et là effectivement, le cours avait changé d'heure, mais était en même temps qu'un autre cours! Grande décision! Roulement de tambour! Je vais prendre un cours en anglais: Dutch culture and society! Je pense, que ce sera interessant au moins! Puis les problèmes s'enchaînèrent encore quelques jours, mais de façon plus minimes! Heureusment!


    Sinon tout se passa bien, on commence à faire connaissance avec les autres de la résidence, en partie grâce à ses petits papiers, qu'on nous a distribué. Je trouve ça cool comme idée, puis ça égaye un peu ce couloir: y a pleins de tête qui nous sourient quand on passe!



    Le mercredi soir...c'est le week-end! Et oui, je suis en week-end le mercredi soir: c'est carrément génial! Pour les sorties, ça simplifie drôlement la vie! Quel slogan dites-moi! Le week-end le mercredi, ça simplifie drôlement la vie! Mais alors j'ai passé mes jours restants à chercher desesperement un vélo, et au jour d'aujourd'hui j'en ai toujours pas trouvé: volés, non-volé, loué: y a rien à faire! Je dois vraiment être maudite! Mais bon, je garde encore espoir! L'espoir fait vivre!


    Les journées passèrent sans grand interêt, puisque mes journées étaient concentrés sur une chose: le vélo!


    Enfin, Vendredi arriva! Première fête Erasmus: the Introduction Party! ça se fête quand même!


    A 18h, s'il vous plaît, c'est horrible de commencer la soirée à 18h! Mais bon c'est les Hollandais, on ne les changera pas!


    On arrive, on se présente à l'entrée, j'arrive...et là deux des filles des relations internationales s'exclament en coeur: "ha Agathe!!" Non pardon, ce serait plutôt: "ha Arate!!" Et ouai maintenant "I'm famous"! Non mais franchement "Arate": c'est horrible comme prononciation; tous les jours j'en ai une nouvelle: "Agasza" pour les Anglais, "Eugeite" pour les Italiens, "Agaze" pour les Américains, "Agaateee" pour les Allemands, mais alors "Arate", c'est horrible!!


    Au menu: repas et boisson gratuite! Repas, je m'attendais à ça, un truc hollandais pas bon, mais alors pour la boisson: ils savent faire la fête les hollandais! Quatre jetons pour boire: quatre jetons mine de rien s'était pas mal: une bière, deux verres de vin et un martini, et je vous raconte pas la taille du Martini: deux fois la taille d'un servi en France!



    On a bien mangé et bien bu! Enfin bien bu, juste de quoi être bien guillerette et parler bien mieux anglais! Par contre les Espagnoles et Italiennes sont géniales: elles étaient bien entamées et riaient tout le temps! Puis on est sortit et on est allé dans un coffee shop, un célèbre coffee shop où à été tourné Ocean Twelve. On y est pas resté longtemps, puis on est rentré se coucher! Première soirée bien sympa, qui n'est sûrement que le début d'une longue série!


    Voilà, quelques photos de la soirée!



    Vous pouvez admirer nos magnifiques étiquettes blanches, qu'on nous a obligé à porter!






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  • Il était temps, j'ai enfin pu mettre les
    photos sur l'ordi! Il n'y en a pas beaucoup encore, mais ça ne s'aurait
    tarder! Des que vient l'article approprié vous en aurez un bon début,
    un bon aperçu!

    N'hésitez pas à laisser une trace de votre passage: quand on est loin, on a envie d'avoir des nouvelles!!




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  • Vue de ma chambre, c'est pas le canal, mais c'est calme!


    Les jours, qui suivirent, furent le début de ce que l'on appelle les galères érasmussiennes, même si je pense, que l'arrivée fut épique en son genre. En effet, quand on vous parle, que le début est dur parce que c'est paperasse à gogo, et ben c'est pas faux : on commence à courir de bureaux en bureaux pour être en règle. Alors déjà, c'est pas une partie de plaisir quand vous êtes dans votre propre pays mais alors dans une langue, que vous maîtrisez pratiquement pas : je ne vous raconte pas la galère.


    Oui, l'anglais c'est vraiment pas mon fort, comme toutes les autres langues d'ailleurs. Et pourtant, j'en ai testée : je suis passée de l'allemand, à l'anglais, en passant par le russe...et je crois qu'au final, la langue, que je maîtrise le plus, c'est le latin...c'est con quand même, que ce soit une langue morte...je suis décidément pas née à la bonne époque...et oui le latin s'est fait pour moi...car ma spécialité c'est de faire des phrases en enchaînant les bons mots, mais dans l'ordre qu'ils me viennent...et au final s'est compréhensible...oui...par ma seule personne...et c'est sûrement pour ça, que je suis faîtes pour le latin. Enfin, va bien falloir que je m'y fasse à ce nouveau monde, j'ai cinq mois pour m'y faire. Heureusement, je comprends tout, enfin presque, grâce à mon périple londonien de l'an passé.


    Il m'a donc fallu traverser la ville, pour aller faire ma carte d'étudiant, puis revenir sur mes pas pour aller me présenter au bureau des relations internationales, qu'on m'explique un peu tout. Vous allez me dire : « C'est tout ! », oui, je vous connais, mais que nenni...je sais que je suis de nature excessive et râleuse...mais je ne vous aurais pas fait tout un plat, pour deux bureaux...vous ne savez pas ce qui m'attendais dans les prochains jours, moi non plus, j'étais loin de me douter, de ce qui allait faire trembler ma petite personne. Mais va falloir être patient pour connaître la suite de mes aventures galériques. Rendez-vous au jour de la rentrée.


    Entre-temps, j'ai vécu une vie de touristes. Se ballandant, visitant, flânant. On a pu admirer la splendeur de la ville de jour, comme de nuit, et surtout de nuit. C'est magnifique la nuit, tout est illuminé, les gens sont dans les restaus, dans les pubs, les vitrines sont illuminées et les maisons sont éclairées, j'ai hâte d'être à Noël, rien que pour voir la gueule de la ville : je suis sûre que ça va être magnifique.


    Sinon, j'ai pu me cultiver en allant voir la maison de Rembrandt et le musée Van Gogh : Amsterdam c'est quand même un pôle culturel, faut en profiter. Coup de cœur, pour le musée Van Gogh, malgré son prix ; j'aime pas Van Gogh, mais là, on peut vraiment apprécier son travail au fil de sa vie, qui fût courte : le pauvre est mort à 37 ans !


    Mais nouveau touristique, nous avons fait plus fort. Comment jouer au vrai touriste sans aller dans le quartier rouge ! Bon je n'y retournerai pas tous les jours et surtout pas seule. C'est vraiment glauque comme endroit. Mais alors ça bouge, on a du mal à circuler dans les rues, tellement y a du monde, et le pire, je crois que c'était quand on croisait un groupe de Japonais, posté devant un sex-shop géant, entrain d'écouter attentivement le guide : je ne sais pas ce que pouvait bien leur dire le guide !



    Regardez moi ces pervers!


    A la première vitrine que j'aperçus, j'eu vraiment un sentiment bizarre : j'étais pas super à l'aise. J'avais vraiment l'impression d'être à Animal Center et de venir admirer les petits Labradors, enfin là, s'aurait plutôt été des gros bouledogues, mais ça fait vraiment bizarre. Puis après, on s'y fait, y en a partout. Parfois, un rideau fermé...ai-je besoin d'en dire plus...faut pas sortir de l'ENA, quand même ! En tout cas, c'est à voir, en compagnie de garçons costauds...tout d'abord pour vous défendre face à une possible attaque...mais surtout pour que ne pas entendre : « You're lesbian(s) », je ne sais pas à qui, il s'adressait exactement ce vigil et je ne veux pas savoir !


    Le séjour prit fin pour ma chère maman en ce dimanche midi. Heureusement, qu'elle était là, pour découvrir la ville avec moi, pour m'aider à m'installer, et surtout pour porter mes bagages, parce que franchement je ne sais vraiment pas comment j'aurais fais : je crois que je me serai assise par terre et j'aurais pleuré en attendant un chevalier servant. Je versa ma petite larme comme à chaque fois sur le quai de la gare. Je ne peux pas m'empêcher, et cela depuis que je suis petite : j'aime pas quitter les gens, les endroits auxquels, je suis attachée ou auxquels je me suis attachée. J'ai autant pleuré à mon départ pour Londres, qu'au retour !


    Voilà, désormais, je suis seule.


    Que va-t il m'arriver dans les futures heures, les futurs jours, les futurs mois, que je vais vivre?? Telle est la question.


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    Je ne vais pas vous raconter ma vie. Enfin, si un peu. Mais pas dans ses moindres détails, vous imaginez si je vous racontais de la première minute à la dernière minute, du moment où le réveil sonne jusqu'au moment où j'ouvre les yeux : on ne s'en sortirait pas. Moi la première et vous par la même occasion : je sais que ma vie est trépidante, que je suis dans le pays de Big Brother, mais quand même, je tiens à garder mes distances avec vous, chers amis et compagnons de passage. Mais vous en saurez beaucoup, ne vous inquiétez pas pour ça !


    Les premiers jours furent forts en émotion : première vraie découverte d'Amsterdam, de ses rues, de ses habitants, de sa langue et de son climat !


    Oui son climat...quelle horreur de devoir mettre un pull, une veste et même une écharpe au mois d'Août : y a vraiment de quoi être frustrée, surtout quand on sait que certains se baignent encore dans une mer chaude et accueillante.


    Enfin, bon faut savoir ce qu'on veut. Et je sais ce que je veux ! Je veux vivre à Amsterdam, connaître tous ses recoins, sa culture et enfourcher au plus vite ses bicyclettes. Oh oui, je le veux.


    Je rêve de pouvoir enfin pédaler à travers les canaux, de pouvoir klaxonner ( je devrais plutôt dire carillonner), les touristes qui se trouvent sur mon chemin, je rêve de me prendre ma première gamelle dans les rails du tramway. La petite reine c'est un mythe, que je veux vivre à fond. Mais son acquisition c'est une histoire plus compliquée, que je vous conterai d'ici peu.


    Donc, le premier jour fut un jour d'acclimatation, et oui Amsterdam toute entière, en fut mon jardin. Tout d'abord petit déjeuner dans un petit Bed and Breakfast, sans le Bed, afin de se regénerer pour une longue et éprouvante journée.


    Il fallut faire les courses de grande nécessité, histoire de ne pas avoir à venir prendre son thé du matin autre part que chez soi, et de pouvoir survivre quelques semaines sans avoir à dépenser tout son argent dans les restos. Mais alors, c'est pas facile de faire ses courses, mine de rien, dans un supermarché néerlandais, quand vous ne connaissez pas un mot de cette langue. Allez savoir si c'est du beurre ou de la margarine ? Si le prix est pour les tomates ou les kiwis ? Et si ce fromage blanc est allégé ou pas? La seule façon de s'y retrouver s'est de tester. Mais quelque chose de surnaturel se produit souvent dans ce type d'endroit ... Dites-moi pourquoi, je me suis soudain jetée sur les petits poids Bonduelle, sur le sel La Baleine, ou sur les yaourts Danone ? Y a-t-il un insconscient patriotique français, qui nous habite, lors d'un périple hors hexagone. Je n'ai vraiment pas compris ce qui se produisait : ma main s'est littéralement tendue, sans que je puisse contrôler quoique ce soit, vers ce pot de petits poids, puis lorsqu'elle sentit la douceur du verre ; quel soulagement intense ! Alala, je crois bien qu'un instinct chauvin à installer ses appartements en ma personne. C'est grave Docteur ?


    Oula, j'oubliais l'instant clé de la journée. C'était surement mon voyage initiatique où la clé était la signature du contrat à l'agence DeKey, et oui, elle porte bien son nom (petite traduction : key = clé). Au bout, d'une petite heure dans les méandres de la ville, nous arrivâmes à l'adresse indiquée...signature du contrat, obtention du matériel sommeïstique (couette, oreiller...), puis retour de nouveau chargé comme des ânes, vers mon humble demeure, avec petit arrêt dans un petit restaurant : opération encas-pizza, et c'est dans ce lieu-dit, que j'ai pu faire la constatation de l'expression « le monde est petit » ! Quand on va dans un restaurant, dans une ville où on vient à peine d'y mettre les pieds, et qu'on croise sa coloc, puis qu'on voit à travers la vitre, nos deux jeunes voisins de train se ballader, on peut effectivement dire : « Le monde est petit ».


    De retour au bercail, la journée s'acheva enfin sur un dvd : Les Poupées Russes. Et oui dans ce genre d'aventure, il faut connaître les classiques du genre, en revanche, je me reserve le cultissime Auberge Espagnole pour une occasion, encore plus adéquate.

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  • Il est une heure du matin, je rentre chez moi, et je n'ai pas fait la moindre valise, alors que dans trois heures et demi, je suis censée me réveiller pour prendre le train à la gare et partir pour cinq mois à Amsterdam. C'est de la folie, vous me direz, mais je sais pas, une force suprème l'empêchait de faire la moindre chose, m'empêchait de me préparer pour cette nouvelle vie, loin de chez moi. Je serai aller voir Monsieur Freud, qu'il m'aurait expliqué ça tès clairement. C'est l'inconscient, qui parlait à ma place.


    Quoiqu'il en soit, j'étais là planté au milieu de ma chambre, parmi le bordel dont, j'ai l'habitude de m'entourer, à réfléchir par quoi j'allais commencé. J'aurais du faire une liste, comme j'ai l'habitude de faire, mais là, plus le temps: il faut passer à l'action tout de suite. Je prends toutes les affaires mettables de mon placard, sans vraiment réfléchir si je serai susceptible de mettre tel haut ou tel pantalon: je prends, je mets avec structure mes affaires dans la valise. Oui, avec structure, à force, je sais faire une valise avec astuces: tout a sa place bien précise! Le premier sac est déja pleins! Pfff....j'avais eu le faible espoir de tout enfourné dans le même sac! Mais faut dire, que je pense a toutes les éventualités possibles et imaginables: une soirée déguisée? Je prends cette robe. Une mauvaise odeur, qui pourrait se propager dans ma chambre...et hop l'encens trouve sa place parmi les pulls. Que voulez-vous, on ne sait pas ce qui peut m'arriver pendant ces cinq mois, mieux vaut prévenir que gérrir!! N'est-ce pas ce qu'on dit? Donc, me voilà, entrain de remplir le deuxième sac, de tous les livres, que j'ai envie de livres, puis l'indispendable Lagarde&Michard du XXème et l'indispensable La Littérature pour les Nuls!! Chacun sa Bible!! J'entasse les livres avec soin, les cds....j'ai du mal à me retrouver dans un tel souk!


    Le téléphone sonne, enfin vibre....texto...."Bon Voyage"....réponse tranquille...."Merci, là je fais mes valises, et ça va j'ai encore...." Regard furtif vers l'heure...réalisation... "Oh mon dieu, il est déja 03:30, j'ai plus qu'une heure et demi pour ranger ma chambre, tout finir, prendre une douche..." Je même pas le temps de me poser la question de comment vais-je réussi à tout boucler dans les temps, j'agis....ACTION....ACTION....c'est le mot d'ordre de cette nuit.


    04:30, j'ai envie de m'auto-féliciter, tellement je me trouve extraordianire d'avoir réussi ce miracle du "faisage de bagages": rien n'a pu entraver l'efficacité made in Agathe. Mais bon, ce fut de courte durée: les "merde", j'ai oublié ça, font déja leur apparition sur le quai de la gare.


    Nous voilà, entrain d'attendre le train, misérablement, parmi nos sacs, tous rouges. Et oui, j'ai remarqué ça, ma mère n'achète que des bagages rouges. Y avait-il une raison derrière cela, autre inconsciente? Et oui, sa réponse fut directe: "c'est plus gai et plus classe: j'aime pas les bagages noirs". Cela me va comme réponse: au moins on ne les perds pas tellement la couleur interpelle l'oeil.


    La grande question fut: "Comment allons-nous faire pour ne pas passer quatre seule sur notre siège?" Car comme toujours, on a jamais des places à côté dans le train et on est toujours obligé de déplacer des tas de gens pour que nos petites fesses soient assises à côté. Mais la chance nous sourriait déja tôt en ce matin du 29 aôut, Monsieur P., vêtu de son costume de contrôleur, passa devant notre nez. Monsieur P, c'est un monsieur multifonctionnel, qui est capable de venir vérifier vos petits billets, mais aussi de venir construire votre maison. Et donc, une petite conversation avec Monsieur P, et vous voilà munis de deux numéros, deux numéros de première classe: c'est pas la classe ça.


    Bon, j'ai pas trop profité de la première classe, puisque mes paupières demandait qu'une chose; se fermer et laisser Messieurs les Cils s'enlasser. Et elles ne se laissent pas prier longtemps. Mais alors qu'est-ce qu'il fait froid.


    Petit changement bien comique entre la gare de Lyon et celle du Nord. Chacune chargée comme des bouriquots: pas une épaules, pas une main, étaient libres: valises, sac à dos, sac à main, sac de voyage, tout y était! Et j'ai eu la bonne idée d'emmener ma guitare...Et c'est là, que parfois, je ne comprends pas les Parisiens et surtout leur métro: pourquoi est-ce qu'il y a des stations super équipées, en tapis roulant, escalators...alors qu'aux abords des gares, vous devez vous coltiner des escaliers à n'en plus finir. Puis quel bordel pour réussir à passer les touniquets de l'entrée du métro avec des sacs pleins a craquer.


    Après quelques heures d'attentes, oui on a bien du attendre deux heures à notre café, à boire notre coca et notre café. Et j'ai pu ainsi faire une étude scientifique: le coca mets environ 1h30 à descendre dans la vessie. Donc après ces quelques heures d'attentes, nous voilà embarquées dans le Thalys, pour à nouveau quatre heures de trajet. Il faut vraiment que les Néerlandais fassent quelque chose avec leur train, parce qu'une fois passée Bruxelles, on se croirait dans un TER, tellement c'est lent.


    Des anecdotes dans le train? Même pas, j'ai passé mon temps entre la lecture d'Isa et essayer de trouver la meilleure position pour dormir. J'ai réussi à m'assoupir quelques temps à plusieurs reprises, mais la musique, qui passait dans mes oreilles me faisait faire des rêves bizarres.


    A 17:06, voilà qu'on touche enfin le sol néerlandais. Mouais, on ressent pas trop la différence pour le moment, mais ça ne s'aurait tarder. Nous revoilà, chargées, à la recherche du Tramway, qui devait nous amener à une station: je ne s'aurais vous dire son nom: j'ai même pas été capable de la répéter à la femme à l'intèrieur. En tout cas cette expèrience tramwastique fût très mauvaise, et je me suis jurée que désormais: ce serait la première et la dernière fois, sauf grande nécéssité, que je reprendrais ce machin la!


    Après un périple fort peu interressant, je vais vous conter mon arrivée dans mon humble demeure.


    J'haibte donc sur Prinsengracht (prononcé [prinsenrart]), un charmant canal, bordé par de jolies maisons hautes et de péniches et pavé de jolis pavés. Mais jamais je n'aurais cru que ce canal fût si long, et là tout à coup, avec trois bagages a portés, tirés, tout devient beaucoup moins charmant. Je vous laisse imaginer, le bruit des roulettes sur un trottoir pavé...et je vous parle pas du bruit sonore quand une canette vient se glisser entre les roulettes et le trottoir...."Comment passer inaperçu quand vous demandez qu'une chose: être invisible!".


    Après quelques trois cents numeros, on arrive, enfin, devant une porte. Mais que faire? Il y a un dessin avec une carte, mais moi pas avoir de carte...moi avoir trois clé et une clé très bizarre. Mais là mon sauveur est arrivé...une espagnole dont je ne connais pas encore le nom. Je comprends maintenant pourquoi Zorro est espagnol: ce doit être un don, qui leur est donné: être toujours là, au bon moment, quand on a besoin d'eux. Bon, je dois vous dire, qu'il m'est ensuite arrivé de jouer, à mon tour, Zorro, avec un italien perdu.


    Après Zorro, on joue à Ali Baba, on pose sa clé "bizarre" sur une borne et là "Césame ouvre-toi", et la porte s'ouvre d'elle même! C'est magnifique les nouvelles technologies d'aujourd'hui. Ascenseur, recherche de ma porte....233 H....c'est chez moi. Je sors ma clé, et là quelqu'un ouvre la porte de l'autre côté...une fille, petite avec sa mère est là...mains tendus..."Hi, my name is Laura! Hi, i'm Agathe! Where do you come from? France! Ha, t'es française!"


    Ouf, pas besoin de commencer à réfléchir à ce que j'allais dire. Mine de rien, on a beau dire avant de partir qu'on veut fuir les français, mais sur place, quand on les voit on se jette dessus. Puis c'est bien plus facile pour s'aider niveau administratif.


    Puis j'entre dans ma chambre. Et la, je reste un peu bête, je ne mettais pas du tout imaginé cela comme ça. Je voyais la chmabre, dans mon imagination, beaucoup plus sale, moins grande, sombre et ben là, je reste bouche bée: la chambre est grande, vachement bien éclairée, plutôt propre, bien équipée (IKEA est là). J'y ai, à peine mis les pieds, que je sais que je vais bien me sentir dans ce logis.

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    Voilà ma petite chambre!

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